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La deuxième rencontre du groupe B, entre le Chili et l'Australie vendredi à Cuiaba, sera déjà un match à ne pas perdre pour deux nations qui évoluent dans l'ombre de l'Espagne et des Pays-Bas qui se seront affrontés quelques heures plus tôt.
Pour espérer terminer parmi les deux premiers de cette poule, la victoire est même conseillée tant les deux duels qui suivront face aux finalistes de la dernière Coupe du monde seront forcément compliqués.
Fort de sa 14e place au classement Fifa, le Chili part favori face à des Socceroos (62e) qui le jouent modeste mais assure que s'ils ne forment pas une équipe "composée de onze Ronaldo ou onze Messi", ils rendront "fiers le peuple australien", a déclaré le milieu offensif du FC Sion Dario Vidosic.
Le sélectionneur Ange Postecoglou est conscient du rôle de petit poucet dévolu à son équipe lui qui déclarait il y a peu qu'il "voulait poser au Brésil les jalons de la prochaine grande équipe australienne".
Les Aussies ne partiront toutefois pas sans possibilité de victoire face à un Chili qui s'interroge sur l'état de santé de son leader, le milieu de la Juventus, Arturo Vidal.
Tout un pays s'inquiète de l'état du genou droit de la star qui s'est plaint d'une inflammation ces derniers jours, au point de devoir renoncer à plusieurs entraînements.
Les dernières nouvelles étaient meilleures, Vidal s'étant entraîné mercredi, mais un doute subsiste quant à sa participation au match de vendredi.
"Vidal ou pas, personne ne veut perdre un match de Coupe du monde après une qualification que nous sommes allés chercher avec nos tripes (3e du groupe AmSud derrière l'Argentine et la Colombie, ndlr)", affirme le gardien Claudio Bravo.
Car même privé de son meneur, le Chili, qui pratique un football en jeu court comparable à celui du FC Barcelone, ne manque pas d'autre très bons joueurs.
L'attaquant du Barça Alexis Sanchez en fait partie et se veut très optimiste.
"Je pense que le Chili va gagner la Coupe du monde. Si je ne le croyais pas, je serais à la maison à regarder la télévision", a-t-il déclaré dans une interview avec le quotidien O Globo, publié mercredi par les médias chiliens.