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© AFP/VALERY HACHE
Les Bleus à l'entraînement, le 21 février 2017 à Nice
Une éventuelle "poule de la mort" ou un groupe plus abordable? Le XV de France va savoir ce qui l'attend dans seize mois à la Coupe du monde 2019 au Japon, mercredi (10h00 françaises) à l'occasion du tirage au sort effectué à Kyoto.
C'est dans l'ancienne capitale impériale, au sud de l'archipel, l'un des berceaux du rugby nippon, que se lèvera donc le soleil sur la neuvième Coupe du monde (20 septembre-2 novembre 2019), la première en dehors des grandes puissances du jeu.
La huitième, à l'automne 2015 en Angleterre (avec quelques matches au pays de Galles), s'était mal passée pour les Bleus, terminée par une déroute historique face aux All Blacks en quarts de finale (13-62).
Les Français avaient été jetés dans la gueule des futurs double champions du monde en titre pour avoir chuté contre l'Irlande (9-24) dans une poule présentée comme abordable.
Quel sort le tirage réservera-t-il cette fois à l'équipe de Guy Novès, présent à Kyoto en compagnie du président de la Fédération française, Bernard Laporte, et de son numéro 2 Serge Simon?
Sa présence dans le deuxième chapeau, conservée de haute lutte à l'occasion du dernier Tournoi des six nations, lui permet de l'aborder un peu sereine.
Les Bleus ont en effet trois chances sur quatre d'éviter l'Argentine, demi-finaliste de la dernière Coupe du monde et véritable épouvantail du troisième chapeau.
Mais ils peuvent donc toujours être versés dans la poule des Pumas, l'un des quatre groupes composés de cinq équipes -- les deux premiers seront qualifiés pour les quarts de finale.
Et même si ce n'était pas le cas, affronter le Japon, pays organisateur également membre du troisième chapeau, n'aurait rien d'une sinécure.
L'Afrique du Sud en sait quelque chose, battue pour la première fois de son Histoire par les "Cherry Blossoms" (32-34) il y a un an et demi en poules lors du Mondial anglais. L'Italie, avec le XV de France en 2015 déjà, et la Géorgie paraissent en revanche des adversaires plus abordables.
- L'Argentine comme épouvantail -
Dans le premier chapeau, il conviendra évidemment d'éviter la Nouvelle-Zélande, que le XV de France a affrontée lors des trois dernières Coupes du monde, dont en poules en 2011.
Et en deuxième lieu l'Angleterre, ragaillardie (Grand Chelem dans le Tournoi-2016, victoire en 2017) depuis l'arrivée aux commandes après le fiasco de son Mondial à domicile (élimination dès la première phase) d'Eddie Jones.
L'Australien sera qui plus est un peu chez lui au Japon: sa mère est à moitié nipponne et il a entraîné plusieurs équipes japonaises, jusqu'à la sélection à la Coupe du monde 2015.
Se retrouver avec l'Australie, justement, serait à peine moins compliqué, alors que tomber de nouveau contre l'Irlande ressemblerait (a priori) à un tirage favorable.
Reste enfin les inconnues des quatrième et cinquième chapeaux, avec des sélections beaucoup plus coriaces que d'autres comme les Fidji, les Samoa ou les Tonga (deux d'entre elles seront qualifiées d'office, la dernière devant passer par un barrage), le Canada ou les Etats-Unis (un billet direct, l'autre en barrage).
Une poule considérée comme abordable serait par exemple composée de l'Irlande, de la Géorgie, d'un autre européen (Roumanie ?) et du qualifié africain.
Celle "de la mort" serait constituée de la Nouvelle-Zélande, de l'Argentine, d'une île du Pacifique Sud et du Canada ou des Etats-Unis.
Entre les deux, les combinaisons sont encore davantage multiples. Réponse mercredi peu après 10h00.
La composition des chapeaux
Chapeau 1: Nouvelle-Zélande (tenante du titre), Angleterre, Australie, Irlande
Chapeau 2: Ecosse, pays de Galles, Afrique du Sud, France
Chapeau 3: Argentine, Japon, Géorgie, Italie
Chapeau 4: Océanie 1, Canada ou Etats-Unis, Europe 1, Afrique 1
Chapeau 5: Océanie 2, Amérique 2, Europe 2 ou Océanie 3, vainqueur du tournoi de repêchage