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La présidente brésilienne Dilma Rousseff (G) et le patron de la Fifa Joseph Blatter (D) lors de la cérémonie du tirage au sort de la Coupe du monde 2014 à Costa do Sauipe, le 6 décembre 2013
La présidente brésilienne, Dilma Rousseff, et le président de la Fifa, Joseph Blatter, se rencontreront jeudi à Zürich, après leur prise de bec au sujet des retards dans l'organisation du Mondial-2014.
Il est prévu que Mme Rousseff profite de son voyage au Forum économique mondial de Davos (Suisse) pour rencontrer M. Blatter à Zürich, a confirmé vendredi un porte-parole de la présidence à l'AFP.
"La présidente Dilma Rousseff a accepté l'invitation faite par le président de la Fifa Joseph Blatter, de visiter le quartier général de la Fifa" a souligné de son côté la Fédération.
La Fifa précisé que cette rencontre aurait lieu le jeudi 23 janvier dans l'après-midi et que le présidente brésilienne serait accompagnée du ministre des Sports Aldo Rebelo.
Selon le quotidien O Estado de Sao Paulo, cet entretien servira à "faire la paix" après les critiques de Blatter sur les retards dans les travaux pour la Coupe du monde qui se tiendra du 12 juin au 13 juillet dans douze villes hôtes.
Au début de l'année, le numéro un de la Fifa a affirmé que "le Brésil venait de se rendre compte qu'il avait commencé trop tard. C'est le pays le plus en retard (dans les préparatifs du Mondial) depuis que je suis à la Fifa et le seul qui avait autant de temps (sept ans) pour s'y préparer".
Après cette déclaration publiée dans un journal suisse, la chef de l'Etat brésilienne s'était fendue d'une réponse.
"La demande d'entrée pour les matches -la plus importante de toutes les Coupes du monde- prouve que les supporteurs du monde entier font confiance au Brésil", avait -elle répondu.
"Les Brésiliens entament 2014 en étant sûrs qu'ils accueilleront la Coupe des Coupes", avait insisté Rousseff.
Jusqu'à présent, six des douze stades sont prêts et ont été remis à la Fifa. Il y a également des retards dans la modernisations des aéroports et certains projets de mobilité urbaine ont été abandonnés.
Il y a un peu plus d'un an, le secrétaire général de la Fifa, Jerôme Valcke, avait affirmé que le Brésil "avait besoin de se donner un coup de pied dans le derrière" pour accélérer les travaux d'organisation du Mondial. Cela avait provoqué une véritable levée de boucliers des autorités brésiliennes et l'incident n'avait été clos qu'après une demande d'excuses de la Fifa.