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La Fifa "n'utilise pas d'argent du Brésil" pour la Coupe du monde (12 juin-13 juillet), a assuré jeudi son secrétaire général Jérôme Valcke alors que le nombre de Brésiliens critiques du Mondial a récemment augmenté.
"La Fifa n'utilise pas d'argent public, elle n'utilise pas d'argent du Brésil, excepté des partenaires commerciaux brésiliens", a dit le dirigeant dans une vidéo publiée sur le site de la Fédération internationale. "Ce que la Fifa injecte dans le pays, c'est 800 millions de dollars. Le coût de la Coupe du monde pour la Fifa, c'est 1,3 milliard de dollars, car il y a les primes pour les équipes et les coûts traditionnels".
Le nombre de Brésiliens franchement opposés à l'organisation du Mondial-2014 de football est passé de 10% à 38% de la population interrogée, selon un sondage du 24 février. La Fifa est également la cible de manifestations qui regroupent cependant très peu de personnes, quelques centaines à chaque fois, à Rio et Sao Paulo.
"La Fifa ne demande aucun soutien financier de la part des autorités brésiliennes", a-t-il dit. "Tout ce qui est dépensé par les villes et le gouvernement reste dans le pays, ce sont des infrastructures qui resteront dans le pays et ne s'en iront pas avec nous le 14 juillet", le lendemain de la finale.
"Il y aura un héritage comme en Allemagne en 2006, a estimé Jérôme Valcke. Le pays attire environ cinq millions de touristes et aura des infrastructures et le potentiel pour en recevoir beaucoup plus".
Il a aussi rappelé l'engagement social de la Fifa, "pour éduquer et changer la vie des enfants, les sortir de la rue et leur donner la chance d'une nouvelle vie".
Concernant les travaux, Jérôme Valcke a mis l'accent sur les "installations temporaires", en donnant l'exemple de Porto Alegre, où "les alentours du stade ne sont pas bitumés".
"Il s'agit de 140.000 mètres carrés, ça demande au moins deux à trois mois, et on est à trois mois du match d'ouverture, donc c'est une course contre-la-montre pas seulement pour la Fifa, mais aussi le Comité d'organisation local, le gouvernement et les villes hôtes".