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Le sélectionneur de la Belgique Marc Wilmots était heureux de la qualification pour les quarts de finale mais également d'avoir offert du spectacle: "Maintenant, vous en avez eu. Comme ça c'est fait", a-t-il déclaré mardi à Salvador.
QUESTION: Quel est votre avis sur la match ?
REPONSE: "On a vu une Belgique conquérante, avec un dispositif fait de beaucoup de mouvements. 26 ou 27 tirs cadrés mais un grand gardien en face, Howard. C'est une victoire méritée. Nous étions critiqués sur la qualité de notre jeu, sur le manque de spectacle ? Maintenant vous en avez vu. Comme ça c'est fait ! Mais pas besoin de crier que c'est magnifique. En terme de résultat on ne peut pas faire mieux, on aligne les matches en étant invaincus depuis deux ans. Mais ce qui m'intéresse, ce ne sont pas les commentaires mais le match suivant face à l'Argentine".
Q: C'était un match très intense. Quelles sensations avez-vous éprouvées ?
R: "Normalement quand tu domines et que tu rates tout, tu ne passe pas. C'est souvent comme ça... C'est la vie, c'est comme ça. J'ai donc eu un peu peur. Mais on a un gros mental et une super condition physique. Je crois que le public a apprécié. Moi aussi."
Q: Vous êtes resté longtemps à discuter avec Klinsmann en fin de match. Que vous-êtes vous dit ?
R: Il a gardé le sourire. On a discuté comme deux supporteurs, tranquillement. C'était amical. On s'est dit qu'on s'était bien amusé, moi peut-être plus que lui".
Q: Etiez-vous inquiet de voir vos joueurs fatigués pendant la prolongation ?
R: "Mes joueurs étaient fatigués, c'est normal. Donc on recule. Heureusement, ils ont compensé par de l'intelligence en jouant les contre-attaques. Nos jeunes n'ont pas encore eu l'occasion de jouer ce genre de match
Q: Votre équipe est-elle la meilleure équipe de Belgique de l'histoire ?
R: C'est justement l'histoire qui le dira. C'est la deuxième fois seulement que la Belgique atteint les quarts de finale d'un Mondial. On place la barre très très haut et on en veut encore plus. L'entraîneur qui va suivre (dans quatre ans) ne va pas s'amuser. Le problème c'est que cela risque d'être moi !"
Q: Lukaku a enfin marqué. C'est un déclic ?
R: "On avait critiqué Romelu au pays. Je lui avais dit: +en 8e c'est toi qui va mettre dedans+. J'ai toujours eu confiance. En football, rien n'est jamais noir ou blanc pourtant vous (les journalistes) ne semblez pas connaître le gris. Lukaku a bien remplacé Divock Origi qui lui faisait un grand match. Il était encore frais quand je l'ai changé mais il venait de buter quatre fois sur un grand Howard. Je me suis donc dit que ce n'était pas son jour".
R: Maintenant, voilà l'Argentine...
Q: "Ca c'est un question pour demain ou après-demain. Ce sera un autre match. Elle joue en 5-3-2 avec ses quatre fantastiques et deux défenseurs latéraux qui montent beaucoup. Mais c'est une équipe qui manque d'équilibre. Cette fois, on ne sera pas favoris mais en quart, être un peu plus fort, ça ne veut rien dire. J'ai déjà tout en tête. Messi, on ne va pas le regarder jouer. Je sais comment les prendre. Par contre, je me demande comment ils vont faire pour nous contrer. Ca va être intéressant".