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© AFP/FRANCK FIFE
Leonardo Jardim (Monaco) s'exprime devant la presse à Louis-II, le 2 mai 2017 à la veille du match contre la Juventus
"Il faut donner sa vie si besoin": Leonardo Jardim, l'entraîneur de Monaco qui reçoit la Juventus de Turin mercredi soir en demi-finale aller de Ligue des champions, attend de ses joueurs une implication absolue pour gagner la rencontre.
. "On est capable de marquer là-bas"
"Demain ce sera important. Mais la décision se fera à Turin. Tout le monde parle du fait qu'il ne faut pas encaisser de but. Il se peut qu'on en encaisse un. Mais là-bas, on est capable de marquer aussi. On a marqué trois fois à Manchester et trois fois à Dortmund. Le plus important sera de parvenir à gagner. Je connais la qualité de l'adversaire. La Juve ne pensera pas aux six buts qu'on a marqués contre Dortmund. Comme nous ne penserons pas au fait que Barcelone n'a pas marqué contre eux. Chaque match est différent. Les deux équipes sont différentes mais l'ambition est la même: jouer la finale."
. La Juve "très forte sur le plan offensif"
"Cette Juventus possède une très forte culture de la gagne. Elle est très forte défensivement. Mais elle est aussi très forte sur le plan offensif. Elle n'a pas besoin de beaucoup de situations pour marquer. Avec deux situations, il y a but généralement. C'est également une équipe très dangereuse sur les coups de pied arrêtés où elle sait jouer de son expérience. Ce sera un adversaire totalement différent de Dortmund et City, qui sont des équipes plus offensives. Je le répète, c'est très costaud défensivement, et très efficace offensivement. Il faudra savoir effectuer nos transitions de façon très rapide sur le plan offensif. Sur le plan défensif, il faudra toujours rester très concentré."
. "Tout donner, sa vie si besoin"
"Cette demi-finale représente beaucoup de choses. C'est une aventure mais aussi l'aboutissement du travail des joueurs depuis dix mois. On jouera seize matches de Ligue des champions. Et peut-être dix-sept (en cas de finale, ndlr). Je suis toujours optimiste. Je suis le coach. Si je ne le suis pas, le message ne passe pas. Je dis à mes joueurs de profiter du moment, de faire attention à notre organisation, et enfin, de tout donner, sa vie si besoin, durant les 90 minutes. Après, il est trop tard."
. "Préparé à la fatigue mentale"
"La fatigue physique est importante car on est l'équipe qui joue le plus en Europe. Bakayoko (victime d'une fissure du nez, ndlr)? Je l'ai vu progresser et évoluer. Il a peut-être besoin d'un nouveau masque, qui arrivera demain. On verra. Mais la fatigue la plus compliquée à gérer est la fatigue mentale. Car tous nos derniers matches demandent une grande intensité mentale. Les joueurs sont préparés toute la saison à y faire face, garder cette force mentale et savoir jouer aux limites en fin de saison. Monaco a besoin de continuer sans rien changer de son état d'esprit, que cela soit en Ligue 1 ou en Ligue des champions. Parce que rien n'est fait. Tout reste à faire. Mon avenir? Il n'est pas important. Je suis, en revanche, très concentré sur l'avenir de l'AS Monaco, sur la demi-finale de Ligue des champions et sur nos quatre derniers matches de championnat."