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L'ailier de l'Australie Drew Mitchell a évoqué vendredi le "respect" qu'il nourrissait pour les All Blacks, ses adversaires en finale de Coupe du monde, tout en assurant qu'il comptait bien, à l'instar de ses coéquipiers, "montrer "qu'il était "présent sur le terrain" samedi.
Q: Vos entraîneurs ont évoqué vos progrès physiques depuis votre retour chez les Wallabies, pouvez-vous en dire plus ?
R: "Quand je suis revenu dans le groupe, j'avais un peu de boulot à faire. J'ai été ciblé par +Cheik+ (le sélectionneur Michael Cheika) et les entraîneurs (rires) et avec quelques autres joueurs on a dû faire un peu de travail supplémentaire tous les jours. Ce n'est probablement pas les meilleurs souvenirs que je garde de tout ça. C'était bon que ça s'arrête (rires). Mais plus sérieusement, être capable d'apporter quelque chose match après match, c'était plutôt agréable. C'est dur à dire si vous être à votre meilleur niveau ou proche de votre meilleur niveau, moi je veux juste continuer à m'améliorer et j'espère le montrer demain soir."
Q: Avez-vous une technique pour ne pas vous laisser trop rattraper par la pression ?
R: "Non je n'ai pas trop de routine. Je vais essayer de ne pas trop penser à ce match, de toute façon je n'ai pas une grande capacité de concentration (rires). Je ne vais rien faire d'extraordinaire ce soir (...) et j'attendrais que Cheik nous donne le top départ pour me plonger dans le match."
Q: En quoi votre expérience en France, avec Toulon, vous a apporté ?
R: "J'ai plus d'expérience maintenant qu'avant d'arriver en France, j'ai par exemple gagné la Coupe d'Europe avec Toulon. Il y a cette pression, les matches à élimination directe... Je n'ai pas eu trop de chances durant ma carrière en Super rugby de jouer dans cet environnement si compétitif. Ca m'a donné cette confiance de pouvoir m'affirmer dans les grands matches et de contribuer au rendement de mon équipe. Au-delà de ça, ça m'a donné une vision plus complète de la manière dont le rugby est joué, dont les joueurs de tous les horizons abordent les matches. On a un bon mixte de joueurs internationaux dans notre équipe et on discute de la manière dont on se prépare, dont on vit les défaites comme les victoires. C'est une expérience incroyable."
Q: Cela est-il une source de stress de jouer contre des joueurs comme Dan Carter ou Richie McCaw
R: "Dan est au sommet de son art. Il a toute une variété de coups de pied dans sa boîte à outils et il va falloir s'en méfier, que ce soit dans la profondeur, par-dessus ou les chandelles. C'est quelque chose que l'on a vu et l'on va revoir. On va essayer de gérer cela aussi bien que l'on peut mais on a confiance en nous pour être à la hauteur et renverser la pression. On a beaucoup de respect pour lui comme Richie McCaw, ces gars ont fait de grandes choses, pas seulement pour la Nouvelle-Zélande mais pour le rugby en général. Mais en même temps, on voudra montrer qu'on est présent sur le terrain. Donc on leur serrera la main et on les félicitera pour leur carrière. Mais après le match."
Propos recueillis en conférence de presse