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L'entraîneur de l'OM Rudi Garcia avec son homologue clermontoise Corinne Diacre, le 26 octobre 2016 lors du match de Coupe de la Ligue à Clermont-Ferrand
Battre Bordeaux dimanche (20h45) pour le troisième match en une semaine de l'ère Rudi Garcia, le premier au Vélodrome, est indispensable à l'Olympique de Marseille pour garder l'élan positif depuis la prise de pouvoir de son nouvel entraîneur.
Crescendo. Une résistance d'outsider au Paris SG (0-0) et une autorité de favori à Clermont (2-1) ont idéalement lancé Garcia vers son premier match au Vélodrome pour la 11e journée de Ligue 1.
Au Parc, le match était moche mais beau le point pris, qui a mis fin à dix défaites de rang de l'OM dans le Clasico.
A Gabriel-Montpied, l'équipe achetée dix jours plus tôt par Frank McCourt a seulement terrassé le 14e de Ligue 2, mais l'OM a proposé de vrais mouvements offensifs prometteurs et montré deux jeunes joueurs, Maxime Lopez et Zinédine Machach, belles têtes de gondole de la formation, un des piliers du projet américain (même si Machach est aussi passé par Toulouse).
Contre les Girondins, un adversaire "coriace", dixit Garcia, et sensiblement de même niveau que l'OM, on en saura un peu plus sur l'équipe qu'il a prise en mains depuis même pas dix jours.
- La séduction du public -
"C'est un match important", insiste Florian Thauvin. L'attaquant, saignant depuis le début de la saison, met en avant le "besoin de prendre des points pour remonter au classement" et "d'une victoire à domicile pour lancer cette série".
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Des supporters de l'Olympique de Marseille, le 25 septembre au Vélodrome face à Nantes
Outre "les trois points, bien évidemment", l'ex-entraîneur de l'AS Rome attend de son équipe qu'elle franchisse deux "étapes": avancer dans la séduction du public et entrer enfin dans la première moitié du tableau.
Après quatre matches où le Vélodrome n'était même pas rempli à moitié, les grands changements à la tête de l'OM font déjà frémir les guichets. Une belle cinquantaine de milliers de supporters sont attendus.
Ils voudront voir de leurs yeux la révolution en marche. S'ils jouent les Saint Thomas, ils ont réservé un accueil positif au président Jacques-Henri Eyraud, qui les a reçus mardi, après avoir honni son prédécesseur, Vincent Labrune (avant la parenthèse Giovanni Ciccolunghi).
Garcia ne parle pas de révolution mais de travail. "On est en chantier, en travaux, en connaissance coach-équipe/équipe-coach", dit-il.
- A qui le brassard ? -
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Le milieu marseillais Lassana Diarra, le 26 octobre 2016 lors du match de Coupe de la Ligue à Clermont
Il n'a par exemple pas encore choisi son capitaine. Lassana Diarra a récupéré à Clermont le brassard laissé à Bafétimbi Gomis à Paris, et un troisième homme pourrait porter le prestigieux bout de tissu contre Bordeaux, peut-être Henri Bedimo.
"Ne perdez pas votre temps avec ça", demande Garcia aux journalistes, qui creusent ce sujet. "C'est un faux débat, enchaîne +Bafé+, le coach fera son choix".
Le buteur appelle +Lass+ "un leader né" et rappelle qu'il avait été élu capitaine, sous Passi, et que "contrairement à tout ce qui se dit il a toujours été irréprochable". "Ce n'est pas le fait que je porte le brassard ou que ce soit Lass qui est important, on a tous un rôle à jouer", ajoute-t-il.
Ce sujet clos, le match contre Bordeaux "conclut une semaine qu'on a bien démarrée", reprend le coach. Les joueurs "ont bien travaillé, il faut qu'ils continuent comme ça", dit-il.
En neuf jours, il n'a pas pu inculquer ses préceptes, patinés par presque trois ans de "tattica" italienne. "Il y a beaucoup de choses à intégrer, on les assimile petit à petit", explique Machach, qui souligne que "c'est dans la continuité de Franck" Passi, l'entraîneur qui a dû laisser sa place à Garcia.
Maxime Lopez note qu'"il y a plus de rigueur tactique" avec Garcia, et Thauvin rappelle qu'"on ne repart pas de zéro, on avait fait de belles choses aussi avec le coach Passi, il ne faut pas l'oublier, c'est un nouveau chapître et on fera le maximum pour que l'histoire soit belle".