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© AFP/MIGUEL MEDINA
Le coach de l'OM Rudi Garcia avait ramené un point du dernier clasico disputé au Parc des Princes contre Paris, le 23 octobre 2016
Quatre mois après l'indigeste 0-0 du "Clasico" aller pour son premier match à la tête de l'Olympique de Marseille, Rudi Garcia retrouve le Paris Saint-Germain avec un football bien plus épicé, dimanche pour la 27e journée de Ligue 1.
- PSG (0-0), la révolution de plomb
Sa prise de pouvoir s'ouvre sur un match bien pauvre, mais Garcia, qui a laissé la trace d'un meneur d'hommes de Dijon à l'AS Rome, a su en deux jours seulement mobiliser son nouveau groupe pour tenir le choc au Parc des Princes. Après dix défaites, l'OM parvient enfin à arrêter le PSG.
- Clermont (2-1 a.p.), le coup de génie Lopez
Dès son deuxième match, il lance au milieu Maxime Lopez, encore 18 ans à l'époque. Clermont n'est qu'un club de L2 en Coupe de la Ligue, mais le Minot ne sortira plus de l'équipe et est en train de devenir l'emblème à la fois de la ville et la future politique de formation. Garcia a aussi donné confiance à Frank Anguissa. En apprentissage tactique accéléré, le Camerounais est même le milieu de terrain olympien le plus souvent aligné cette saison (22 matches).
- Montpellier (3-1), premier couac
Après des débuts réussis, Garcia se plante à Montpellier. Son équipe "trop légère", de son propre aveu, se fait balayer par un candidat au maintien, le coach change deux joueurs à la mi-temps (Anguissa pour Cabella et Sakai pour Fanni), et prend sur lui l'échec en conférence de presse. Deux journées plus loin le crash est encore plus spectaculaire à Monaco (4-0) et le changement de plan encore plus rapide, Alessandrini laissant sa place à Njie dès la 39e minute.
- De Nancy (3-0) à Bastia (2-1), puissance quatre
Après ce four, l'OM soigne ses plaies à Saint-Étienne (0-0) et aligne une série de quatre victoires en Ligue 1 qui lance enfin sa saison. Le groupe de Garcia a vraiment progressé, il se montre intraitable avec les adversaires à sa portée (Nancy, Dijon, Lille et Bastia), et termine l'année à une belle 6e place. Pour motiver son équipe, le "Mister" affiche d'ailleurs des 5 partout à La Commanderie, comme l'objectif avoué: la 5e place, européenne.
- Nouvelle leçon monégasque (1-4)
La croissance est stoppée nette par deux échecs contre des gros calibres. Marseille est encore une fois terrassé par l'ASM, malgré une première mi-temps prometteuse, puis se laisse dominer par Lyon (3-1). C'est la première fois que l'OM de Garcia perd deux fois d'affilée, est-ce qu'il atteint ses limites?
- Lyon (2-1 a.p.), le déclic?
Après avoir corrigé Montpellier (5-1) pour une belle revanche, l'équipe de Rudi Garcia réussi enfin à faire tomber un club du top 4. Dans un match emballant, l'OM élimine Lyon en 16e de finale de Coupe de France, en allant chercher sa victoire en prolongation en appliquant au pied de la lettre sa devise "Droit au but". Le stade Orange Vélodrome bien rempli (53.502 spectateurs) fête ce succès comme un triomphe, après une année et demi vécue comme une traversée du désert.
- Gagner enfin un Clasico
L'OM n'a pas encore trouvé sa vitesse de croisière. Il continue de gagner à domicile (Guingamp et Rennes) mais perd chez deux mal classés (Metz et Nantes). A Nantes, Garcia a une nouvelle fois modifié ses plans, changeant deux joueurs très tôt, à la demi-heure de jeu (Thauvin pour Cabella et Anguissa pour Lopez). Mais l'entraîneur a réussi ses premières missions, faire progresser l'équipe et réveiller la passion de Marseille pour son "Ohème", qui devrait faire salle comble contre le PSG. Un grand succès dans le Clasico, le premier après 13 matches sans victoires, le ferait entrer pour de bon dans les c?urs. Mais cette fois plus question de "catenaccio"...