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© AFP/ROMAIN LAFABREGUE
L'attaquant Alexandre Lacazette félicité par ses coéquipiers après un but contre l'AS Rome en Europa League, le 9 mars 2017 au Parc OL
En avril, Lyon devra avoir le c?ur bien accroché: dès dimanche (15h00) face à Rennes, l'OL va enchaîner huit matches déterminants, avec notamment son quart de finale d'Europa League contre Besiktas, pour espérer arracher en fin de saison une qualification pour la Ligue des champions.
La première semaine sera d'abord 100% consacrée à la L1 avec le déplacement à Rennes, puis le match en retard contre Metz, arrêté pour jet de pétards le 3 décembre et reprogrammé mercredi, et enfin la réception de Lorient samedi prochain.
Européen chaque saison depuis vingt ans, l'OL est toutefois habitué à une telle cadence, prévient l'entraîneur Bruno Genesio.
"Nos joueurs sont programmés pour jouer ce rythme de compétition, mais déjà il nous faudra livrer trois bons matches afin de rester dans une bonne dynamique", espère-t-il.
Genesio n'a pas renoncé à revenir sur Nice, et la 3e place qualificative pour la Ligue des champions, malgré les 14 points de retard, tout en admettant que ce sera "très difficile".
Après ces trois rendez-vous, l'OL va aborder le quart de finale aller de C3 contre le Besiktas, le 13 avril. Un parcours jusqu'en finale pourrait offrir à Lyon l'occasion de se qualifier directement pour la C1, même en échouant à la 4e place en championnat.
- Infirmerie vide -
"Nous avons déjà livré quatorze matches en cinquante jours en février-mars. Nous aurons besoin de tout le monde", souligne le technicien lyonnais, qui dispose de tous ses joueurs.
"Nous avons beaucoup progressé dans ce domaine, sur la prévention, notamment, avant chaque entraînement. Le petit déjeuner et les repas sont pris quasiment tous les jours au centre d'entraînement et les garçons se sont davantage responsabilisés sur leur alimentation à domicile", explique l'entraîneur.
"C'est indispensable si l'on veut durer sur la saison mais aussi sur l'ensemble d'une carrière. Nous avons moins de blessés que les saisons précédentes alors que nous disputons quasiment le même nombre de rencontres", s'est-il encore réjoui.
Face à Rennes, seuls le milieu Maxime Gonalons et le défenseur Nicolas Nkoulou, peu utilisé, sont suspendus.
Inéligible en coupe d'Europe pour avoir déjà joué la compétition avec Manchester United en première partie de saison, l'attaquant Memphis Depay ne pourra pas jouer contre Metz non plus. Le Néerlandais, recruté cet hiver, n'était pas à l'OL à la date du match aller.
Ainsi, Genesio devrait opérer des rotations, ménager certains joueurs et répartir les temps de jeu "afin d'obtenir le maximum de leur fraîcheur physique".
- Trêve internationale profitable -
"Nous aurons des choix à faire en fonction de l'enchaînement des matches plus que par rapport à l'adversaire", précise l'entraîneur lyonnais, satisfait de la trêve internationale qui vient de s'achever.
"Comme beaucoup de joueurs ne sont pas partis en sélection, nous avons pu bien travailler. Il y a eu trois jours de repos après un mois et demi intense. Nous avons repris par un gros travail athlétique, car c'était la dernière période au cours de laquelle nous pouvions travailler", détaille Genesio.
Mais au-delà de la gestion de l'effectif, l'OL, pour espérer encore voir plus haut que la 4e place, doit surtout résoudre son incapacité à gagner à l'extérieur depuis sa victoire à Monaco (3-1), le 18 décembre.
Redoutable à domicile, le club rhodanien n'a pris qu'un point à l'extérieur depuis cette date, à Bordeaux (1-1).
"C'est largement insuffisant et c'est ce qui nous coûte notamment une place sur le podium. Nous sommes parfois trop ambitieux dans le jeu sur terrain adverse et il faut de meilleurs équilibres à la perte du ballon", analyse Genesio.
"Notre équipe est très portée sur l'offensive mais il faut des vertus différentes, concéder moins d'occasions", conclut-il. Le consigne sera-t-elle entendue ?