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© AFP/LOIC VENANCE
Le président de Lyon Jean-Michel Aulas et son conseiller Bernard Lacombe, le 24 septembre 2016 lors d'un match à Lorient
Toujours vaillant quand la tempête fait rage contre son club, le président de Lyon, Jean-Michel Aulas, très offensif samedi après la victoire de l'OL à Toulouse (2-1), croit son équipe capable de prendre un point mercredi (20h45) sur le terrain de la Juventus Turin.
Un nul, et encore plus une victoire, maintiendrait l'espoir d'une qualification de l'Olympique lyonnais, mais une troisième défaite dans la compétition serait très probablement rédhibitoire. Il faudrait alors revoir ses prétentions à la seule Europa league.
"Nous verrons ce que nous pouvons imaginer après le match à Turin, contre l'une des meilleures équipes d'Europe. Après, je sais aussi compter. Il reste neuf points à distribuer en Ligue des Champions", a rappelé JMA.
- Cinq défaites en sept matches -
"Un résultat nul nous comblerait et nous permettrait de croire à la qualification. Une victoire, je n'y crois pas mais je les sens capables", a-t-il affirmé peu après le succès de l'OL à Toulouse arraché à dix contre onze dans la dernière demi-heure grâce à un doublé d'Alexandre Lacazette.
Le "Boss", qui a toujours eu le souci, depuis 30 ans, de tirer le maximum de ses hommes à tous les étages du club, veut voir dans cette performance "un acte fondateur" pour une suite de saison plus glorieuse que le début.
Car Lyon reste quand même sur cinq défaites (2 victoires) sur ses sept derniers matches, dont l'aller contre la Juve, il y a deux semaines (0-1) avec notamment un penalty de Lacazette arrêté par Gianluigi Buffon.
"Ceux qui criaient au désastre avaient tort de le faire car Bruno Genesio est un garçon réfléchi qui a utilisé un certain nombre de leviers. En championnat, nous redevenons en ballottage favorable", a estimé Aulas en défense de son entraîneur, sévèrement ballotté.
L'OL est actuellement 8e du championnat à sept longueurs de Monaco (2e) et Paris SG (3e) et treize du leader Nice. Assumant toujours un rôle de premier rempart dans la tempête, Jean-Michel Aulas, 67 ans, s'est encore décrit comme quelqu'un "de très résistant dans l'adversité".
"Le mieux placé pour répondre à ceux qui critiquent et qui n'ont jamais dirigé un club, c'est moi. Le mieux placé est celui qui finance, qui en est le propriétaire et qui a un peu d'expérience. Je suis étonné de ces critiques où il y a tellement peu d'argumentation", a ajouté le patron de l'OL.
- A l'attaque sur Twitter -
Assumant d'être offensif pour mieux défendre son club, Aulas est particulièrment actif sur Twitter, notamment dimanche où il a répondu du tac au tac aux détracteurs de "l'Institution" OL. "Je crois qu'il vaut mieux être sur les réseaux sociaux que pas du tout. Face à une violence absolue, ça permet de rectifier certaines choses", observe-t-il.
"Ce n'est pas facile de mettre en place une nouvelle équipe. La violence des analyses ne facilite pas la réflexion. Quelquefois, même si on a ses certitudes, on se demande pourquoi autant de gens pensent que l'on ne s'y prend pas bien. On peut douter mais il ne faut surtout pas", a encore estimé le président d'un "très grand club" selon lui.
"J'ai senti Bruno en difficulté depuis quinze jours mais il a su adopter une attitude posée. L'OL a une force intérieure qui le maintiendra toujours pour aller très haut", a encore affirmé Jean-Michel Aulas dans une méthode au style "bulldozer" qui fonctionne depuis juin 1987. Reste à savoir si son équipe peut prendre des points au Juventus Stadium.