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Zlatan Ibrahimovic fête son 2e but pour le PSG contre le Benfica Lisbonne, le 2 octobre 2013 au Parc des Princes à Paris en Ligue des champions
Le PSG a confirmé mercredi ses excellents débuts dans le groupe C de la Ligue des champions, dont il est plus que jamais le favori, en battant très facilement son principal rival Benfica (3-0), grâce surtout à une première période de haut vol.
Zlatan Ibrahimovic avait estimé mardi qu'il était trop tôt pour parler de finale de ce groupe C, mais avec déjà six points avant d'affronter deux fois Anderlecht, qui n'en a pas pris un seul, le PSG a tout de même marqué clairement son territoire.
Surtout, après le 4-1 infligé en ouverture à l'Olympiakos, il a montré qu'il était également une bonne classe au-dessus de Benfica, dont "Ibra" et Laurent Blanc avaient pourtant poliment vanté mardi la grande expérience.
L'argument a été vite évacué mercredi. Paris a peut-être moins d'expérience (et encore) mais il a infiniment plus de talent que cette équipe portugaise et il l'a montré de façon éclatante, notamment lors d'une première période où il a à peu près tout réussi.
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Le défenseur du PSG Marquinhos lors du match de Ligue des champions contre le Benfica Lisbonne, le 2 octobre 2013 à Paris
Le récital a commencé dès la 5e minute avec un mouvement collectif somptueux à huit passes et quatre interprètes: Matuidi, Verratti, Van der Wiel en passeur décisif et Ibrahimovic en buteur.
Le deuxième but était presque aussi beau avec une talonnade d'Ibra pour Verratti, qui trouvait encore la note juste pour servir Matuidi, finalement titulaire malgré un coup reçu mardi à l'entraînement. Le Français centrait pour Marquinhos qui trompait facilement Artur (25).
On ne sait pas encore précisément ce que le jeune Brésilien vaut comme défenseur central mais il est un sacré buteur, avec déjà trois en cinq matches.
S'il y avait encore un doute, le maestro Ibrahimovic s'est chargé de l'éteindre définitivement en reprenant victorieusement de la tête un corner de Motta.
3-0 à la 30e minute, la messe était dite pour les hommes de Jorge Jesus et le Parc pouvait chambrer les supporteurs portugais, nombreux mais réduits au silence, et dont le seul plaisir aura été la diffusion à la pause du but de Cristiano Ronaldo avec le Real Madrid.
Magnifique Verratti
© AFP/Franck Fife
Le milieu de terrain italien du PSG Marco Verratti (g) au marquage de l'Argentin de Benfica Nicolas Gaitan, le 2 octobre 2013 au Parc des Princes
La suite a logiquement été moins enthousiasmante mais les Parisiens n'ont jamais perdu leur emprise sur le match et après deux succès un peu chiches en terme de jeu contre Valenciennes et Toulouse, la victoire de mercredi a été obtenue avec la manière.
Outre le double buteur Ibrahimovic, les grands artisans du succès parisien auront encore été ceux du milieu de terrain. Déchaîné et insolent, Verratti a ainsi réussi un match incroyable et a été ovationné à sa sortie par un stade amoureux.
Avec lui, avec Ibrahimovic qui a beaucoup décroché et avec un Motta parfait dans son rôle de régulateur revenant souvent au niveau de sa charnière, il y avait beaucoup trop de meneurs de jeu pour Benfica, qui n'a existé que par quelques frappes de loin.
S'il fallait relever une fausse note dans la partition parisienne, elle viendrait de Cavani. Consciencieux en défense, l'Uruguayen n'a jamais réussi à se caler sur le tempo de ses coéquipiers et a été terriblement discret, manquant même une très bonne occasion à la 74e minute.
Après deux journées dans cette Ligue des Champions, on a eu la confirmation que Paris était tombé dans un groupe facile. Mais il serait injuste de ne retenir que cela car le PSG a été très bon mercredi et l'OM, qui le recevra dimanche au Vélodrome pour le clasico, l'a forcément remarqué.
Le Parc a chanté "Merci Paris" et le football français peut aussi remercier le PSG: battre un club portugais, l'affaire est bonne pour le coefficient UEFA.