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Juventus et Atletico se sont contentés d'un triste 0-0 préservant leurs objectifs, mardi à Turin: la tête du groupe pour les Madrilènes, la place en 8e de finale de Ligue des champions pour les Turinois.
Personne ne s'est fait mal. Dans une parodie de match de haut niveau, loin de l'intensité habituelle de la C1, les deux équipes n'ont jamais appuyé trop fort, et ni Massimiliano Allegri ni Diego Simeone n'ont éprouvé le besoin d'effectuer de changement en 90 minutes.
L'Atletico arrivera tête de série au tirage au sort du 15 décembre, conformément à son statut de vice-champion d'Europe.
La Juve efface le cuisant échec de l'an dernier, où Galatasaray lui avait barré la route des 8e de finale au dernier match.
La "Vieille Dame" enchaîne cependant un second match nul sans but après celui chez la Fiorentina, vendredi en Championnat d'Italie, où elle n'avait pas non plus montré grand chose.
L'équipe d'Allegri était loin de ses performances du mois de novembre, quand elle enchaînait six victoires.
L'entraîneur "bianconero" a préféré l'Argentin Roberto Pereyra à Claudio Marchisio au milieu de terrain mais a retrouvé son 4-4-2, après la parenthèse à trois défenseurs du match à Florence.
L'Atletico lui a joué "à la +Cholo+ (Diego) Simeone", par moment replié comme un "catenaccio" vieille époque, avec le seul Mario Mandzukic en pointe pour tenter des contres.
- Hérisson
Mais si la Juve a plus tenu le ballon, les "Colchoneros" se sont créés les premières occasions.
Gianluigi Buffon a dû sortir en bouclier face à Koke, oublié par la défense (6), et se détendre pour aller chercher sous la barre une tête de José Maria Gimenez (24).
Le Turc Arda Turan, très sûr techniquement, a également frappé de peu à côté (37), puis Mario Suarez a encore menacé Buffon (42)
En première période la Juve n'a eu qu'un frappe contrée à se mettre sous la dent, de Carlos Tevez, qui a touché le bras de Diego Godin (19).
A la pause Allegri a visiblement demandé à ses joueurs de faire sortir un peu le hérisson espagnol de son terrier. Le jeu de passe de la Juve a permis aux "Bianconeri" de trouver enfin plus souvent le cadre.
Gimenez s'est jeté sur une frappe de Paul Pogba, décalé par Tevez, Arturo Vidal (57) a aussi tenté sa chance, et Pogba encore a contraint Moya à son arrêt le plus difficile sur un tir de loin (64).
Une dernière frappe lointaine de Vidal (75), trop facile pour Miguel Angel Moya, a clos le "spectacle", avant le quart d'heure de passe à dix. Insipide.