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© AFP/JEFF PACHOUD
Le milieu de Dijon Frédéric Sammaritano (g) exulte après avoir inscrit un but face à Nancy au stade Gaston Gérard, le 14 mai 2017
Qui descendra en L2 ? Qui ira jouer sa dernière carte en barrage ? La 38e et dernière journée de L1 samedi est cruciale pour les cinq derniers du classement, en lutte pour le maintien.
. Dijon, extérieur nuit
16e, 36 points, va à Toulouse
Dijon mise sur la dynamique de la victoire obtenue face à Nancy (2-0, le 14 mai). "C'est un cap important, mais ce n'est pas fini. On devra avoir le même état d'esprit à Toulouse, chercher à gagner", explique le milieu de terrain Frédéric Sammaritano. Un autre atout est la bonne forme actuelle de Loïs Diony, le meilleur buteur dijonnais (11 buts), même s'il vient d'annoncer qu'il ne resterait pas.
Mais le bilan à l'extérieur est un poids. "Nous sommes derniers de Ligue 1 dans ce classement", constate l'entraîneur Olivier Dall'Oglio, qui devra faire sans plusieurs cadres, Fouad Chafik et Mehdi Abeid, blessés.
. Caen et l'ogre PSG
17e, 36 points, va à Paris
Le seul avantage de Caen sur ses rivaux dans la course au maintien est de ne pas être dans la zone rouge au coup d'envoi et d'avoir ainsi une petite chance de maintien même en cas de défaite au Parc. Hormis cela, rien n'inspire confiance côté normand. Car Edinson Cavani cherche à atteindre, voire dépasser la barre des 50 buts cette saison (il en est à 49 en 48 matches toutes compétitions confondues).
Privé de son principal atout offensif, Ivan Santini, mais aussi de son meilleur défenseur, Damien Da Silva, Caen, dont le moral a sans doute été aussi atteint par la défaite contre Rennes (0-1), arrive diminué chez l'ogre parisien. Et le club normand gardera certainement l'oreille collée au transistor toute la soirée, espérant, par exemple, une défaite de Lorient et de Bastia.
. Lorient, dynamique brisée
18e, 35 points, reçoit Bordeaux
Lorient recevra et pourra compter sur l'appui de son public pour son opération survie. Mais les Merlus risquent de gamberger. Alors que le maintien semblait à portée de main après la 34e journée et la victoire contre Metz (5-1), la défaite à Nantes à la dernières minute (0-1) a cassé la dynamique bretonne. Les Lorientais incapables de battre Angers (1-1) après avoir mené et battus par Bastia (2-0), sont barragistes virtuels et n'ont plus leur destin entre leurs mains.
. Bastia, maudit Vélodrome
19e, 34 points, va à Marseille
Aucune victoire au Vélodrome depuis 45 ans ! Condamné à ramener des points de sa rencontre face à l'OM, le SC Bastia devra réaliser un exploit dans un stade où sa dernière et seule victoire remonte au 23 mars 1972. Les Bastiais restent par ailleurs sur 9 défaites consécutives au Vélodrome.
Autre problème, l'OM joue sa finale à distance avec Lorient pour la 5e qualificative en Europa League. Seul motif d'espoir, Allan Saint-Maximin sera là: il a obtenu une dérogation pour disputer cette 38e journée et rejoindre ensuite l'équipe de France des moins de 20 ans en Corée du Sud.
. Nancy, l'obsession du barrage
20e, 32 points, reçoit Saint-Etienne
Le coach Pablo Correa devra faire sans les milieux et cadres Alou Diarra et Benoît Pedretti. L'attaque est aussi décimée avec les absences du meilleur buteur, Issiar Dia, auteur de 8 buts et 3 passes décisives, et d'Anthony Robic.
Pourtant, le club au chardon veut croire à la possibilité de décrocher la place de barragiste. "Nous devons d'abord gagner pour garder le droit d'espérer le maintien. Cette chance est inouïe. Nous affrontons une équipe qui ne joue rien. Nous devons être supérieurs mentalement parce qu?ils sont fondamentalement meilleurs que nous", expose l'attaquant Youssouf Hadji qui pourrait jouer samedi le dernier match de sa carrière.
Une 18ème place serait une satisfaction personnelle pour le président Jacques Rousselot qui avait ardemment défendu le principe du barrage la saison dernière. "Arracher le barrage, ce serait merveilleux. Une petite fierté. Je n'arrête pas de le dire aux joueurs".