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La joie des joueurs de Montpellier après un but contre l'OM, le 4 novembre 2016 à La Mosson
Le chantier est immense. L'Olympique de Marseille a reçu une leçon à Montpellier (3-1), la première défaite depuis que Rudi Garcia a pris l'équipe, vendredi pour la 12e journée de Ligue 1.
L'OM de Garcia n'a pas encore gagné en L1. Après deux 0-0 contre le PSG et Bordeaux, il est tombé sous les 5 et 6e buts de Ryad Boudebouz (4, 36) et le gros match de Steve Mounié, auteur du but du K.-O. (57). Florian Thauvin a brièvement fait croire à un retour (52). L'OM (10e) qui voulait s'installer dans la première partie du tableau risque de repasser dans le seconde avec les matches du week-end. Il est déjà rejoint à 14 points par son adversaire (11e).
Les choix de l'entraîneur n'ont pas fonctionné. Le milieu de son 4-3-3 ne défendait pas assez, avec Rémy Cabella et Maxime Lopez en relayeurs et un Lassana Diarra en petite forme.
Le président Jacques-Henri Eyraud, assis à côté de directeur sportif Andoni Zubizarreta, qui assistait à son premier match de l'OM en tribunes, ont vu l'ampleur du chantier.
Le groupe aura besoin d'être renforcé au mercato d'hiver. Devant, l'absence de Bafétimbi Gomis, assis avec Eyraud et "Zubi", s'est fait sentir. Clinton Njié n'a pas son poids, à tous les sens du terme.
Pour compliquer encore la tâche, l'OM a raté son début de match, ce qui était arrivé en début de saison avec Franck Passi aussi. Garcia a encaissé son premier but olympien en L1 dès la 4e minute, quand Steve Mounié a contourné puis pris de vitesse Rolando pour aller frapper au but. Son tir a été détournée par Yohann Pelé, mais dans les pieds de Ryad Boudebouz.
- Garcia a changé à la pause
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L'entraîneur de l'OM Rudi Garcia à l'issue du match contre Montpellier, le 4 novembre 2016 à La Mosson
Le défenseur cap-verdien a bien mal étrenné son brassard, dans le capitanat tournant instauré par le nouvel entraîneur olympien. Rolando, qui ne jouait pas sous Franck Passi, est passé de la cave au balcon en deux semaines, mais après de bons matches à Paris et contre Bordeaux, il a coulé, comme son compère de la charnière, Doria.
Njié a eu une balle d'égalisation, après un joli coup de rein devant Jérôme Roussillon, mais il n'a pas cadré (30), mais Montpellier était plus dangereux.
Le deuxième but est venu d'une mésentente entre le prometteur Maxime Lopez, 18 ans, et "Lass" Diarra, qui a offert le contre du 2-0 aux Montpelliérains, Ryad Boudebouz contrôlant par-dessus le malheureux Rolando avant de reprendre de volée (36).
Rudi Garcia a changé ses plans à la mi-temps, sortant Cabella pour Frank Anguissa, et incorporant Hiroki Sakai, arrière-droit plus offensif que Rod Fanni. Le 4-3-3 est devenu un 4-2-3-1, avec Anguissa et Diarra à la récupération et Lopez en N.10. Mais cela n'a pas suffi.
Florian Thauvin a quand même réduit le score de la tête, avec l'aide du poteau, sur un centre de Romain Alessandrini (52). Mais un contre lancé par Stéphane Sessegnon, recruté comme joker après la blessure de Casimir Ninga, a redonné deux buts d'avance à Montpellier.
Thauvin (78) ou Sakai (81) ont eu des balles de 3-2, mais Morgan Sanson, qui avait frappé le poteau en première période (15), a aussi gâché une balle de 4-1 (79).
La meilleure équipe s'est imposée, et c'est bien le plus inquiétant pour Garcia.