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© AFP/Jean Christophe VERHAEGEN
Blaise Matuidi, double buteur et "matchwinner" pour le Paris Saint-Germain à Metz, le 18 avril 2017
Le Paris SG a arraché la victoire (3-2) à Metz dans le temps additionnel grâce à Matuidi mais énormément souffert pour mettre la pression sur Monaco en revenant à la hauteur du leader, mardi en match en retard de la 31e journée de L1.
Alors que le PSG semblait se diriger vers un tranquille succès après des buts de Cavani (33) et Matuidi (36), les Messins avaient réussi un improbable retour grâce à Jouffre (78) et Diabaté (88). Mais Matuidi a réussi à surgir à la fin du temps additionnel (90+3) pour offrir un succès capital à son club.
Paris, qui enregistre sa septième victoire consécutive en championnat, possède désormais 77 points. Soit le même total que l'ASM, qui compte un match en retard contre Saint-Etienne en raison de la finale de la Coupe de la Ligue perdue face au PSG (4-1) et conserve la tête grâce à une meilleure différence de buts (+63 contre +46).
"Mentalement l'équipe a souffert quand Metz a marqué ses deux buts mais on a retrouvé le bon état d'esprit pour marquer le troisième but et gagner, a souligné le technicien basque. L'équipe a joué quatre minutes avec le c?ur donc nous sommes contents. C'était important de gagner ce soir pour atteindre notre objectif d'être champion."
Les joueurs d?Unai Emery auront la possibilité de prendre seuls les commandes en cas de résultat positif face à Montpellier, samedi au Parc des Princes, tandis que les joueurs du Rocher auront eux un déplacement très difficile à Lyon dimanche.
Les Messins, admirables de courage mais qui n'ont pas encore assuré leur maintien, restent quinzièmes avec 37 points, soit six de plus que le 18e et barragiste Lorient, qu'ils iront défier samedi. Dans cette optique, Philippe Hinschberger avait laissé de nombreux cadres au repos mardi (Didillon, Signorino, Mandjeck, Jouffre, Diabaté).
"On aurait pu remporter les trois points, on se serait contenté d'un seul, mais malheureusement ça en fait zéro à la fin donc on est très déçus", a regretté l'entraîneur mosellan.
- Paris frôle la catastrophe -
Après un premier quart d'heure plutôt timide, les Parisiens ont augmenté leur emprise et se sont procurés leurs premières occasions mais Lucas (24) puis Di María sur coup franc (28) manquaient de réalisme.
La troisième était la bonne: côté gauche, Maxwell centrait pour Cavani, qui marquait de la tête son 30e but de la saison en championnat (0-1, 33). Dans la foulée, Maxwell, encore lui, adressait une 2e passe décisive millimétrée pour Matuidi, qui doublait la mise d'une frappe sèche 0-2, 36).
Metz, acculé devant son but, parvenait à inquiéter Paris juste avant la mi-temps, mais la tête d'Erding passait à côté (45), et juste après, quand un tir de Doukouré frôlait le poteau (47).
Après une première période animée, la seconde était très terne et ressemblait presque à un match amical de pré-saison tant le rythme était faible. Paris, pourtant très en retard sur Monaco à la différence de buts, semblait se contenter de son avantage, tandis que les Messins hésitaient à se découvrir.
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La joie du milieu messin Ismaila Sarr, auteur d'une passe décisive face au PSG, le 18 avril 2017 à Saint Symphorien
Les Lorrains parvenaient pourtant à réduire la marque: Jouffre envoyait son coup franc dans le petit filet de Trapp et réveillait Saint-Symphorien (1-2, 78). L'antre mosellane s'enflammait dix minutes plus tard quand Sarr, auteur d'un joli numéro côté droit, trouvait Diabaté pour l'égalisation (2-2, 88).
Le spectre de la "remontada" subie à Barcelone n'était alors plus très loin... En se ruant à l'attaque, Paris frôlait même la catastrophe quand Jouffre trouvait la barre sur un nouveau coup franc (90+1).
Jusqu'à ce qu'un doublé de Matuidi au bout du temps additionnel évite finalement le drame. Pas mal pour un joueur emblématique qu'Emery continue de regarder du coin de l??il.