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© AFP/PHILIPPE DESMAZES
Le milieu de terrain de Nice, Wylan Cyprien au cours du match de Ligue 1 face à Dijon, le 4 mars 2017, à Dijon
Avec douze victoires par un but d'écart, Nice joue aussi à l'économie, notamment contre les "petits", comme son visiteur Caen, vendredi (19h00), seule équipe à l'avoir battu en Ligue 1 cette saison avec Monaco.
Le cri "1-0 pour Nice!" a souvent retentit cette saison à la fin des multiplex de radios, déjà trois fois rien qu'en 2017.
Archétype du Petit Poucet devenu champion de France, Montpellier avait remporté treize matches par un but d'écart la saison de son couronnement surprise (2011-2012), dont deux 1-0 contre Nice, d'ailleurs. L'OGCN connaît la voie à suivre s'il veut continuer à rêver.
"Tous nos matches se tiennent le plus souvent à peu de choses. On le sait et cela ne changera pas", reconnaît l'entraîneur niçois, Lucien Favre.
La solution? "Il faut jouer et se procurer plus d'occasions", explique-t-il, et ne pas vouloir à tout prix rendre la monnaie de sa pièce à Caen. "Il ne s'agira pas d'une revanche, insiste Favre, mais juste d'un match", gratuit pour les dames, deux jours après la journée des Droits de la femme.
Une victoire étriquée aurait largement suffi au technicien suisse contre d'autres petits, Metz (0-0 à Nice) ou Bastia (1-1 en Corse), car Nice a aussi plus de mal en 2017.
Mais tout ça, "ce sont des stats, relativise-t-il. Elles ne disent pas qui on a rencontré, ni quand on a affronté telle ou telle équipe."
Le Suisse cite Metz "une équipe très difficile à passer" et affrontée "en début d'année" 2017, alors que le Gym s'était imposé à l'aller en Lorraine (4-2) en octobre.
- Monaco aussi a piétiné -
Favre n'a pas manqué de rappeler aussi que l'attaque mitraillette de Monaco avait également piétiné à Furiani, et "fait un partout à Bastia et à Dijon".
"Nous avons quand même mis trois buts à Guingamp (3-1)", insiste-t-il pour souligner que son équipe n'a pas perdu le fil de son joli football offensif.
La baisse de régime du Gym et le recours aux score serrés correspond surtout à la période où le club a été le plus cabossé par les blessures et les absences.
Après un début de saison tranquille du côté de l'infirmerie, depuis mi-décembre Nice a avancé tour à tour sans Dante, véritable leader naturel avec un énorme impact sportif et mental sur un groupe jeune, sans son capitaine Paul Baysse ni ses arrières-ailiers Dalbert et Ricardo Pereira et, même parfois sans son gardien Yoan Cardinale.
Malgré tout, sur la phase retour, Nice a aussi réussi sa "remontada" à Rennes, de 0-2 à 2-2, et a résisté en infériorité numérique, après l'exclusion de Mario Balotelli, à Lorient (victoire... 1-0).
La star "Balo" a aussi quelque chose d'un peu étriqué depuis la reprise de janvier. Il n'a marqué qu'un but, mais l'Italien reste sur un bon match à Dijon (victoire 1-0, bien sûr), où il s'est investi pleinement dans le collectif et a été très utile par ses remises et replacements.
"Super Mario" était très joyeux mercredi matin à l'entraînement. "Il est parfois difficile à cerner, raconte Jean-Michael Seri. Toujours de bonne humeur dans le vestiaire. Mais sur le terrain, son comportement peut parfois nous mettre en difficulté."
"Je parle beaucoup avec Mario pour savoir comment il veut le ballon", poursuit l'Ivoirien, car "mon rôle est de mettre les attaquants dans les meilleures dispositions pour finir", ajoute-t-il. Il suffira d'une fois vendredi pour le 1-0...