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La joie des Niçois, dont Mario Balotelli (c), après un but contre Nantes, le 30 octobre 2016 à l'Allianz Riviera
Nice et Mario Balotelli, buteur, continuent d'écraser la Ligue 1, portant à six points leur avance sur Monaco et le Paris SG après leur victoire contre Nantes (4-1), dimanche lors de la 11e journée.
Octobre rouge et noir. L'OGCN a gagné tous ses matches ce mois-ci, quatre en L1 avec 12 buts marqués, et celui du sursis en Europa League à Salzbourg (1-0).
En L1, le Gym en est à six victoires de rang depuis le nul à Montpellier (1-1) le 18 septembre, tout va donc bien pour la bande à Lucien Favre, l'entraîneur suisse.
De retour de blessure (adducteurs), "Super Mario" Balotelli a marqué (26) un 6e but en L1 et activement participé au jeu offensif de son équipe.
Son "second" Alassane Plea a aussi marqué (61), sur une nouvelle passe de Jean-Michael Seri, et enfin la nouvelle perle du collier niçois, Wylan Cyprien, a réussi un doublé (10, 65).
La seule fausse note vient de la bourde de Mathieu Bodmer, qui a offert un but à Emiliano Sala (48) en ratant un dribble gonflé.
Les Nantais n'ont pas démérité, manquant de réalisme dans leurs séquences fortes, mais ils sont tombés sur plus forts qu'eux.
Alignée d'entrée pour la première fois de la saison par Lucien Favre, la troïka Plea-Balotelli-Belhanda est capable de faire lever un stade et d'envoyer dans le mur une défense à l'alignement parfois singulier.
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Le milieu de terrain de Nice Wylan Cyprien exulte après un but face à Nantes, le 30 octobre 2016 à l'Allianz Riviera
Surtout lorsque l'alimentation en ballons pleins de finesse est assurée par des Seri (six passes décisives désormais), Ricardo Pereira ou Cyprien. Ensuite, il suffit d'un peu de réussite et de précision.
"Nice n'est pas leader par hasard. Il a de la réussite mais son football est beau", a concédé René Girard. Ce Nice version Favre, tout jeu et tout jeune, lui rappelle peut-être son Montpellier sacré en 2012 au nez et à la barbe des grosses cylindrées.
Sa formation nantaise en est loin après une prestation jugée "pitoyable" durant laquelle chacun "a chanté sa chansonnette" et l'ensemble a "commis une erreur sur chaque but", selon Girard déçu mais pas désemparé.
- L'"exter" de Balotelli -
Les Canaris n'ont pas fait les timides dans une Allianz Riviera où ils s'étaient imposés il y a un an. Mais faute de cadrer leurs tentatives, tel le plat du pied droit de l'attaquant polonais Mariusz Stepinski démarqué (2), ils se sont exposés à la première accélération azuréenne suite la perte du ballon de Léo Dubois.
Une remontée à toute vitesse de R. Pereira, une petite balle de Younès Belhanda au-dessus pour Super Mario qui, pris en sandwich, glissait le ballon vers le milieu de terrain Wylan Cyprien pour le premier but.
Une passe lobée subtile de Seri déchirait tout aussi efficacement le FCNA avant la demi-heure au profit d'un Balotelli, buteur d'un magnifique petit "exter" du droit.
La star transalpine était visiblement rétablie de ses petits problèmes aux adducteurs l'ayant contraint à une semaine de repos et de soins. Ses gardes du corps nantais pouvaient en témoigner.
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L'attaquant de Nice Mario Balotelli après un but face à Nantes, le 30 octobre 2016 à l'Allianz Riviera
Comme sur tous les sujets, Lucien Favre est plus mesuré. Que ce soit sur la position de leader consolidée au soir de la 11e journée: "Pourquoi serai-je un entraîneur malheureux ? Je regarde les points, 29, c'est plus que satisfaisant. L'important réside dans le travail de la semaine, que chaque joueur ait la conviction de disposer d'un potentiel à développer", a-t-il répondu, au terme d'un match "ayant tenu à peu de choses" mais remporté à la régulière avec des buts "inscrits au bon moment".
Il ne s'est donc pas avancé plus avant lors du point presse sur la possibilité ou pas de relancer "Balo" dès jeudi en Europa League.
"Sa douleur est revenue chaque fois après ses rencontres, le contraignant à deux jours de repos", a-t-il dit, relevant "quelques replacements défensifs" de la star transalpine dans le coup sur trois des quatre buts azuréens.
A la reprise, René Girard remplaçait Dubois par Enock Kwateng, histoire de colmater une sacrée brèche sur l'aile droite de sa défense. Sans relation de cause à effet, l'attaquant argentin Sala profitait de l'erreur de Bodmer pour réduire la marque de l'intérieur du droit.
Moins à l'aise dans cette entame de période, le premier de la classe, chatouillé dans son orgueil, reprenait sa cadence infernale avec deux nouvelles réalisations en cinq minutes.
Alassane Plea à la reprise d'un corner de Seri (61) pour le but qui tue, dixit les Nantais, puis Cyprien à la conclusion d'une action collective (65) qui signait son premier doublé en L1, marquant définitivement leur territoire, tout en haut du classement.