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Rennes a été sévèrement battu (1-4) par un Nice irrésistible, dimanche, pour la 10e journée de Ligue 1, un succès qui rapproche encore un peu plus les hommes de Claude Puel du podium.
Grâce à ces trois points, Nice chipe la 5e place à ses hôtes du jour, avec 17 points contre 16 pour les Bretons. Les Azuréens restent à 4 points de Caen et d'Angers, qui accompagnent le Paris SG sur le podium.
Mais Nice compte encore un match en retard de la 9e journée, à disputer le 4 novembre, face à Nantes dans leur Allianz-Riviera.
Les hommes de Philippe Montanier étaient prévenus du danger que représentait l'attaque de Nice, et Hatem Ben Arfa en particulier, mais ils ont semblé totalement impuissants à contrer la maîtrise technique et collective des Azuréens, passées dix bonnes premières minutes.
Sur certaines séquences de jeu au milieu, on avait le sentiment d'assister à un "toro", ce jeu d'échauffement où l'on se fait des passes à une ou deux touches de balle, pendant qu'un adversaire court en essayant vainement d'intercepter.
Dangereux déjà par Wallyson, sur une belle louche de Ben Arfa (4e), Nice a rapidement pris le score sur un corner mal dégagé. Sylvain Armand, trop lent à remonter, remettait Bodmer en jeu et le défenseur niçois taclait le ballon dans les buts (0-1, 14e).
Nice avait des occasions de doubler la mise, par Wallyson, dont la frappe était trop croisée, après un service en aile de pigeon de Valère Germain dans la surface de réparation (28e), puis par une frappe de Ben Arfa, qui avait pris de vitesse Armand, mais sa frappe croisée était bien captée par Abdoulaye Diallo (35e).
- Ben Arfa omniprésent -
Ce n'était que partie remise puisqu'après une nouvelle alerte par Wallyson, qui reprenait au-dessus un centre en retrait après un joli débordement de Jérémy Pied (49e), Ben Arfa, lancé dans la profondeur, se jouait encore d'Armand - qui, pour une fois, faisait ses 35 ans dimanche soir - et trompait Diallo d'une frappe croisée du droit (0-2, 53e).
Les buts des remplaçants Mahamane Traoré, de près (0-3, 75e), puis Mohamed Benrahma, d'une magnifique frappe enroulée dans la lucarne de vingt mètres (0-4, 80e), étaient presque anecdotiques.
Si ce n'est qu'ils démontrent une nouvelle fois l'incroyable potentiel offensif des hommes de Claude Puel, qui restent sur des victoires 3-1 à Bastia, 6-1 contre Bordeaux, 4-1 à Saint-Étienne et 4-0 à Rennes, soit 17 buts en 4 matches.
Pour Rennes, le coup est rude. La série de quatre matches nuls 1-1, dont deux contre les promus Troyes et Ajaccio, avait déjà considérablement terni les espoirs de voir les Bretons sortir enfin de la grisaille mais cette défaite pourrait même laisser des traces dans le moral du groupe.
Seul le but tardif de Kamil Grosicki (1-4, 88e), bien servi par le Colombien Fernando Quintero qui a enfin disputé ses premières minutes en Ligue 1, atténuera un peu l'amère soirée des rouge et noir.
Le public rennais a, en tout cas, réservé une belle ovation à Hatem Ben Arfa, qui a encore une fois tellement éclaboussé ce match de son talent qu'il était impossible de ne pas le saluer lors de sa sortie à cinq minutes de la fin.