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© AFP/VALERY HACHE
Duel aérien entre l'attaquant de Metz Opa NGuette (g) et le défenseur de Nice Dalbert, le 15 janvier 2017 à l'Allianz Riviera
Nice a mal commencé son année 2017: tenu en échec à domicile par le dernier, Metz (0-0), le Gym a perdu sa place de leader de la Ligue 1 au profit de Monaco, vainqueur de Marseille (4-1) en clôture de la 20e journée de Ligue 1.
Avec 45 points aussi, l'ASM prend la tête à la différence de but (+39 contre +21). Vainqueur samedi à Rennes (1-0), le Paris SG revient à trois longueurs de la première place.
"On peut vivre avec un point", se contente Lucien Favre. L'entraîneur suisse de Nice s'attendait à "un match très compliqué".
Les absences de Mario Balotelli, qui purgeait son deuxième match de suspension, et de Younès Belhanda, blessé, ont beaucoup pesé sur l'inefficacité niçoise.
Aligné seul en pointe, Alassane Plea, le meilleur buteur niçois (10 buts en L1) n'était pas dans un bon jour.
L'absence du moteur du milieu de terrain, Jean Michael Seri, parti disputer la Coupe d'Afrique avec la Côte d'Ivoire, s'est également révélée préjudiciable. Dans son rôle, Vincent Koziello, la révélation de la saison dernière, a peiné à s'exprimer. Il a même frôlé le rouge pour une faute sur Fallou Diagne (88) alors qu'il était déjà averti (75).
"Il nous manque des joueurs, c'est sûr. Mais on ne peut pas se reposer là-dessus, estime Favre. Se plaindre ne fait pas avancer."
Les Grenats n'ont plus gagné en L1 depuis le 19 novembre (2-1 à Toulouse) et se sont fait éliminer des deux coupes en ce début d'année, mais ce point les relance un peu dans la course au maintien. Ils restent derniers à égalité avec 18 points, devancés à la différence de but par Caen, qui reçoit Lyon (17h00) et Lorient.
Metz, sérieux et bien organisé, n'a vraiment pas volé son point face à des Aiglons déplumés, dans une rencontre marquée par des imprécisions.
- Retour de Baysse -
Le leader était un peu emprunté dans son inédit 3-4-3. Les Niçois ont fini par apprivoiser (un peu) en fin de période un système et une composition dictés par les nombreuses absences.
Sur une pelouse assez indigne, la mécanique azuréenne a singulièrement manqué de tonicité et d'huile, et les Messins ont pu s'autoriser à presser plus haut.
Comme un symbole, la meilleure occasion est venue d'un défenseur central, le capitaine Paul Baysse. Le revenant, après deux mois d'indisponibilité, a talonné sur un corner mais le ballon a été repoussé sur la ligne par le défenseur lorrain Ivan Balliu (41).
C'était trop mince pour le champion d'automne, au pied du mur de la phase retour où il n'a plus que la L1 à jouer, étant éliminé de toutes les coupes, nationales et Europa League. Pour la première fois de la saison Nice est resté muet à l'Allianz Riviera.
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Le milieu de Metz Renaud Cohade (c) tir face au gardien de Nice Walter Benitez à l'Allianz Riviera, le 15 janvier 2017
Les Lorrains ont aussi eu des occasions. Opa Nguette a croisé un Walter Benitez (15) beaucoup plus assuré qu'à Lorient (2-1), dimanche dernier en Coupe de France. Le portier argentin, titularisé pour la première fois en championnat, a été tout aussi décisif sur le tir à bout portant de Renaud Cohade à la suite d'un coup franc lointain peu après la pause.
Plea a eu une chance de se racheter, mais sa frappe croisée dans un angle fermé a frôlé le poteau (68). Malgré sa poussée de fin match, Nice a commencé l'année par perdre du terrain. Rebond attendu vendredi chez son rival historique bastiais.