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Les joueurs de l'AS Monaco, avant leur demi-finale de Ligue des Champions contre la Juventus Turin, le 19 avril au stade Louis II à Monaco
Le dénouement approche: Monaco peut être sacré champion de France dès dimanche, tandis que les quatre derniers de L1 s'affrontent dans deux confrontations directes, pour la 37e et avant-dernière journée de championnat.
. Monaco, encore un petit effort
Ça fait 17 ans que l'ASM attend un nouveau titre de champion de France, 17 ans que la Principauté attend les successeurs des Fabien Barthez, Ludovic Giuly, Marco Simone et David Trezeguet.
Il y 17 ans, Monaco avait devancé... le Paris SG. Comme on se retrouve. Cette fois encore, les joueurs du PSG pourraient voir défiler à la télé, en rentrant chez eux, les images des joueurs monégasques danser sur la pelouse.
Les deux clubs ne sont séparés que de trois points, mais l'ASM possède une telle différence de buts (+69 contre +51 pour les Parisiens) qu'elle pourra déjà fêter son titre après avoir battu Lille, même si la bande à Cavani s'impose à Saint-Etienne. Le titre ne sera pas mathématiquement acquis, mais on voit mal le PSG s'imposer par 18 buts d'écart - ou plus - lors de la dernière journée...
Le coach monégasque, Leonardo Jardim, reste, comme à son habitude, concentré sur l'objectif: "Nous sommes proches mais rien n?est fait. Nous devons continuer notre chemin, ne pas nous relâcher".
Mais Monaco se prépare bien à une fête dimanche soir. La preuve? Le club a diffusé ce message sur ses réseaux sociaux: "L'envahissement du terrain est formellement interdit sous peine de sanctions lourdes pour leurs auteurs et le club !"
Pour Paris, quadruple champion en titre, le coup risque d'être dur à encaisser dimanche soir. Surtout dans une saison déjà marquée par l'humiliation à Barcelone en Ligue des champions.
. Le carré de la peur
Le calendrier réserve parfois des surprises. Celui de la 37e journée propose ainsi deux affiches de la peur, deux duels entre les quatre derniers du championnat, Dijon contre Nancy et Bastia face à Lorient. L'enjeu? La survie en Ligue 1.
Depuis jeudi matin, l'effectif de Dijon est d'ailleurs parti se ressourcer dans les Vosges, à Vittel. Un stage dans une bulle pour oublier son déplacement catastrophe à Guingamp, 4-0, et préparer un match capital.
En face, le problème de Nancy, c'est l'attaque: la plus mauvaise de Ligue 1. Les Lorrains n'ont marqué que 26 buts en 36 rencontres. Ce sont également eux qui cadrent le moins leurs frappes (29,5%).
Pour rendre l'atmosphère plus lourde encore, l'autre rencontre entre Bastia et Lorient a lieu à huis clos et sur terrain neutre. Depuis les violences face à Lyon, Furiani est en effet suspendu. L'absence de soutien pourrait être préjudiciable pour les Corses. Mais les Bastiais ont déjà géré cette situation avec un succès face à Rennes (1-0) dans les mêmes conditions, il y a deux semaines.
. Bordeaux-Marseille, pour l'Europe
© AFP/AFP
Ligue 1: 37e journée
Il reste encore des places à distribuer pour l'Europa League. La 6e place sera qualificative si le PSG gagne la Coupe de France face à Angers le 27 mai. Pour ne pas dépendre de ce résultat, mieux vaut assurer la 5e position.
Le match entre Bordeaux (6e) et Marseille (5e) a tous les atours d'une finale. L'avantage pour l'OM, c'est qu'en cas de succès, la 5e place (au pire) est acquise. Le désavantage, c'est que cela fait 40 ans que l'OM n'a plus gagné en championnat en Gironde.
"Bien sûr que ça compte car on ne veut pas être les premiers" à perdre, souligne le Bordelais Jérémy Toulalan. Il sait de quoi il parle et garde un souvenir cuisant, celui de figurer dans l'équipe lyonnaise qui avait perdu un premier derby depuis longtemps contre Saint-Étienne.