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© AFP/FRED TANNEAU
Le défenseur Kamil Glik ouvre le score pour Monaco face à Guingamp au Roudourou, le 25 février 2017
Comme un patron: après son nul à Bastia (1-1) et sa folle défaite (5-3) à Manchester City mardi, Monaco a repris sa marche en avant et conforté sa place de leader grâce à une victoire tout en contrôle à Guingamp (2-1), pour la 27e journée de Ligue 1.
Mis sous pression par le succès niçois contre Montpellier (2-1) vendredi soir, qui avait permis aux Aiglons d'égaler leurs 59 points, les Monégasques reprennent de la marge avec 62 unités en tête. Ils ont même six points d'avance provisoire sur le PSG, qui se déplace dimanche à Marseille pour le "Clasico" du Championnat de France.
Pour Guingamp, la mauvaise série continue, puisqu'il s'agit de la sixième défaite sur les huit derniers matches, pour une victoire et un nul, même si l'En-Avant, 9e avec 34 points, est assuré de rester dans la première moitié du classement après cette journée.
Face à un adversaire qui avait accroché le nul à Louis-II (2-2) lors de la 1re journée, et dans un stade où seul Nice (0-1) avait réussi à s'imposer parmi les six premiers du classement - alors que Marseille, Paris SG puis Lyon s'étaient inclinés 2-1 - prendre les trois points était la seule chose qui comptait pour Monaco.
"Je crois que l'équipe a fait un gros match. Je crois que nous l'avons bien maitrisé, nous avons bien lu les points forts de l'adversaire: le jeu direct, les transitions", s'est réjoui le technicien de l'ASM, Leonardo Jardim.
La grosse inconnue était évidemment de savoir comment le club de la Principauté allait digérer le match fou au résultat finalement décevant (5-3) en Ligue des champions, il y a quatre jours, surtout face à un adversaire réputé pour l'impact physique qu'il impose à ses adversaires.
Hormis une entame de match un peu poussive, et une maladresse inhabituelle dans les passes à l'approche de la surface, Monaco a bien contrôlé la partie, comme le montre le faible nombre de tirs concédés (6, dont 3 cadrés).
"On avait comme plan de jeu de vite porter le danger sur cette défense adverse et pouvoir les secouer un peu, les bousculer. On l'a fait mais pas assez (...) C'est la déception. On aurait voulu mettre un peu plus de vitesse, un peu plus de rythme", a admis le coach des Rouge et Noir Antoine Kombouaré.
Les hommes de Leonardo Jardim ont su allier solidité défensive et opportunisme devant le but, un cocktail qui leur réussit si bien.
- Panenka de Fabinho -
Si Radamel Falcao et Valère Germain, associés en attaque, n'ont pas été trop en vue - à l'exception d'un retourné acrobatique du Colombien dans la surface, qui aurait fait mouche si Christophe Kerbrat n'avait laissé traîner sa tête sur le trajectoire -, Monaco a pu compter sur son stoppeur Kamil Glick pour marquer.
Sur un coup franc tiré de la gauche, et dévié par Jimmy Briand, le Polonais s'est jeté au deuxième poteau pour tromper Kalle Johnsson (0-1, 24e).
En toute fin de match, au plus fort de la poussée guingampaise pour égaliser, Kylian Mbappé est allé obtenir un pénalty pour une faute de Johnsson qui lui accrochait le pied.
Fabinho a transformé d'une Panenka, sous les yeux de Falcao revenu sur le banc (pour cause de crampes en fin de match), qui avait raté le pénalty du 1-3 à Manchester City (0-2, 86e).
"Les deux sont de gros tireurs et les deux sont de grands joueurs. Falcao n'en a jamais raté en Championnat. Fabinho non plus. Si c'était aujourd'hui, je prendrais à nouveau la même décision", a commenté Jardim à ce sujet.
Guingamp, qui avait déjà fait trembler le petit filet de Danijel Subasic dès la 4e minute, mais côté extérieur, sur un coup franc de Salibur à 24 mètres, et sur une tête de Moustapha Diallo, signalé hors-jeu à juste titre (21e), a tout de même été -- un peu -- récompensé de ses efforts.
Une belle frappe d'Étienne Didot en pleine lucarne n'a laissé aucune chance à Subasic (1-2, 90e), mais Monaco avait déjà assuré l'essentiel.