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© AFP/JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN
Des joueurs régaissent après l'explosion d'un pétard lors du match de L1 Metz-Lyon, le 3 décembre 2016 à Longeville-lès-Metz
Les auteurs des jets de pétards qui ont blessé le gardien et le médecin de l'OL et entraîné l'arrêt définitif de la rencontre Metz-Lyon samedi soir ont été identifiés, et vont être interpellés, a annoncé le président du club, Bernard Serin.
Une interpellation a eu lieu en marge de la rencontre, mais sans lien avec les jets de pétards, selon la police.
"Les personnes sont identifiées par nos dispositifs de surveillance. La tribune Est basse a été bouclée pour filtrer les sorties et interpeller les gens identifiés", a expliqué M. Serin en conférence de presse.
Anthony Lopes, le gardien de Lyon, s'est écroulé à la demi-heure de jeu, juste après l'ouverture du score de Gauthier Hein pour Metz, après plusieurs explosions de pétards à côté de lui.
A la 30e minute de jeu, un 2e pétard a notamment explosé à proximité du portier de l'OL, alors qu'il était à terre après le jet d'un premier pétard, selon les images de beIN Sports. L'arbitre Lionel Jaffredo a alors pris le ballon en mains et ramené les équipes au vestiaire pour tenter de calmer les esprits.
Sonné, il a d'abord été amené dans les vestiaires puis conduit dans un hôpital par les pompiers pour passer des examens.
Le match Metz-Lyon, interrompu d'abord provisoirement vers 20h30, a été finalement arrêté définitivement vers 21h20 par l'arbitre Lionel Jaffredo, après concertation avec les délégués de la Ligue de football professionnel et les pouvoirs publics.
Le FC Metz risque des sanctions devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), voire de perdre le match sur tapis vert. Après les jets de pétard, les joueurs sont rentrés aux vestiaires, durant 45 minutes, et ne sont jamais revenus.
La Ligue "regrette ces incidents" et sera "intransigeante", a-t-elle annoncé samedi dans un communiqué.