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© AFP/DAMIEN MEYER
L'entraîneur de Lyon Bruno Genesio lors d'un match à Rennes, le 2 avril 2017
Session de rattrapage à huis clos: Lyon se déplace mercredi à Metz (19h00), un match reprogrammé de la 16e journée de Ligue 1 arrêté début décembre après un jet de pétard et qui vient charger un mois d'avril particulièrement dense pour l'OL.
Cette rencontre en Moselle avait été arrêtée à la 31e minute de jeu, après que deux pétards avaient explosé à côté du portier lyonnais Anthony Lopes.
La Ligue avait initialement sanctionné Metz d'un retrait de deux points ferme et un avec sursis et décidé de faire rejouer la rencontre à huis clos.
Mais l'appel des Grenats, qui ont vu leur sanction réduite par la Fédération à un retrait avec sursis de trois points, a repoussé la nouvelle date à ce terrible mois d'avril pour les Lyonnais, encore engagés en quarts de finale de l'Europa League contre le Besiktas Istanbul et qui joueront huit matches ce mois.
Sevrés de victoire depuis le 12 mars, les Lyonnais ont mal abordé le retour de la trêve internationale, en concédant le match nul dimanche à Rennes (1-1), alors qu'ils menaient 1-0 et ont évolué à 11 contre 10 pendant 85 minutes.
L'entraîneur Bruno Genesio aurait préféré jouer vendredi en Bretagne, d'autant que Metz n'a pas joué contre Paris, occupé avec la finale de la Coupe de la Ligue (victoire 4 à 1 contre Monaco).
Les Lyonnais accusent un retard de 16 points sur Nice à la 3e place synonyme du 3e tour de qualification pour la Ligue des champions l'an prochain.
- Tensions entre présidents -
Un succès à Metz, qui serait le premier loin de leurs bases depuis le 18 décembre, permettrait aux Gones d'entretenir un très mince espoir de podium, mais surtout de mettre 7 et 8 points d'écart avec Marseille et Bordeaux, ses principaux concurrents pour la 4e place, qualificative pour la prochaine Europa League.
La tension entre les deux clubs était montée en janvier, alors que la commission de discipline de la LFP devait rendre son verdict.
"Je crois qu'Aulas est un manipulateur qui essaye de récupérer trois points sur tapis vert", avait estimé le président messin Bernard Serin. "Quelle faute a-t-on commis?", s'était-il indigné, constatant son impuissance d'organisateur face à de tels méfaits.
"C'est comme s'il y a quinze mois, la justice avait condamné le Bataclan", s'était-il insurgé dans un parallèle douteux qui a fait grincer les dents d'Aulas.
"Ces déclarations me font pleurer car le football ne doit jamais nous emmener sur des terrains aussi sordides que ceux abordés (hier)", avait répondu le président de l'OL qui a finalement renoncé à faire appel.
Et sur la pelouse, les Messins (14es, 35 pts) voudront avancer dans leur course au maintien et effacer la déroute 5-0 concédée au Parc OL le 26 février, car le match retour s'était joué... avant le match aller.
"C'est l'une des équipes en forme du championnat, invaincue chez elle depuis une dizaine de matches. Nous nous attendons à une rencontre difficile comme chaque fois en championnat de France", prévient Genesio.