Happy Birthday : |
Le Paris SG a commencé la défense de son titre par une victoire longue à se dessiner à Bastia (1-0), dans un match terne, vendredi en ouverture de la 1re journée de Ligue 1.
Unai Emery n'a pas raté ses vrais débuts à la tête du PSG, mais son équipe s'est montrée moins flamboyante que lors des la campagne de matches amicaux, conclue par le Trophée des champions gagné contre Lyon (4-1).
Les trois points en poche, et faute de spectacle, on peut tirer de ce match quelques enseignements sur le PSG de l'entraîneur basque.
Déjà, Kevin Trapp a remporté la première bataille contre Alphonse Aréola pour le poste de gardien. Titulaire au Trophée des champions gagné contre Lyon (4-1), le portier allemand a commencé la saison en championnat. Mais Bastia n'a pas été assez dangereux pour le tester vraiment, et il a quand même un peu tremblé sur deux, trois prises de balle faciles.
Ensuite la recrue espagnole Jesé a été décisif sitôt entré en jeu à la place d'un Hatem Ben Arfa pas très inspiré. Un piqué de l'attaquant espagnol détourné par Jean-Louis Leca a offert le but de la victoire à Layvin Kurzawa (74).
Privé de Thiago Silva, Edinson Cavani (blessés) et Marquinhos (aux JO avec le Brésil), le PSG a montré des petites faiblesses.
- Pas le Ben Arfa de Nice
Hatem Ben Arfa jouait en pointe à la place de l'Uruguayen mais a été en-dehors du coup vendredi soir. Il a manqué des dribbles, n'a pas toujours joué simple et a souvent quitté sa zone, jusqu'à se retrouver même une fois en défense, où une de ses gourmandises a causé des frayeurs à son équipe (28). Ce n'est pas encore le HBA flamboyant vu à Nice la saison dernière.
Javier Pastore en meneur de jeu a tenté de jolies petites choses délicates mais pas très tranchantes.
Malgré ces quelques failles, le quadruple champion de France en titre a largement mérité sa victoire.
Dans un match de Coupe, le Sporting, dans le rôle du Petit Poucet, a défendu compact et tenté de jaillir sur quelques contres. A chacun d'entre eux le stade Armand-Cesari a rugi. Sur le plus dangereux d'entre eux, un déboulé puissant d'Allan Saint-Maximin a offert une balle de but à Enzo Crivelli, mais l'attaquant a topé sa frappe (20).
- Lucas touché ou simulateur? -
En seconde période, l'ogre PSG a mordu dans le match avec un meilleur appétit et aurait pu ouvrir le score sans deux arrêts coup sur coup de Jean-Louis Leca, dont un très beau sur une volée d'Angel Di Maria (50).
La possession du PSG est peu à peu devenue étouffante et Bastia n'a que rarement desserré ses liens.
Et le PSG a fini par marquer, peu après un incident dont Parisiens et Bastiais ne donnent pas la même version. Le Brésilien Lucas s'est effondré après avoir été touché par une hampe souple de drapeau, alors qu'il s'apprêtait à tirer un corner (68). Mais le SCB, qui condamne le geste de son supporter, nie formellement qu'il y ait eu contact et accuse le Brésilien de simulation. L'arbitre Frank Schneider a interrompu le jeu deux minutes.
Mais le match s'est fini sous électricité tant la tension est descendue des tribunes sur le terrain, avec des échauffourées entre joueurs.
Les Bastiais ont couru après l'égalisation, mais ni la frappe d'Alexander Djiku (80) ni celle de Thiévy Bifouma (90) n'étaient assez dangereuses. Ce n'est pas trop grave pour les Corses, les trois points contre le PSG n'avaient pas été budgétés et la hargne dans le pressing plus le punch de Saint-Maximin permettent d'espérer mieux. Le PSG, même en rodage, était trop fort.