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© AFP/Yann COATSALIOU
Le Niçois Mickaël Le Bihan exulte après un but contre Montpellier, le 24 février 2017 à l'Allianz Riviera
Le Niçois Mickaël Le Bihan n'avait plus joué depuis 17 mois, accablé par les blessures. Il a signé son retour par un doublé décisif, pour battre Montpellier (2-1) et revenir en tête de la Ligue 1, vendredi pour la 27e journée.
Grâce à son revenant, l'OGCN revient à la hauteur de Monaco, qui joue samedi à Guingamp, et reprend trois longueurs d'avance sur le PSG, 3e, attendu à Marseille dimanche pour le "Clasico".
Nice a de la ressource. Mario Balotelli est suspendu? Alassane Plea blessé jusqu'à la fin de la saison? Anastasios Doris, titularisé pour la première fois, un peu tendre? Lucien Favre a pioché au fond du banc, sorti d'une année et demie d'infirmerie, Mickaël Le Bihan, qui a égalisé dans un match où Nice ne trouvait pas l'ouverture, d'une frappe plein axe (68).
MLB a réussi un autre geste de buteur pour doubler la mise, une frappe croisée sur un bon décalage d'Arnaud Souquet (86).
Le dénouement est cruel pour Montpellier, qui avait ouvert le score grâce au 5e but en février de Steve Mounié (9) et a frappé le poteau sur un coup franc de Ryad Boudebouz à la dernière minute (90+2).
Mais La Paillade a été revigorée par le remplacement de Frédéric Hantz par Jean-Louis Gasset, elle a gagné trois matches sur cinq et n'a perdu que face aux deux premiers du classement, Nice et Monaco (2-1).
Montpellier avait mieux débuté et longtemps contenu l'ex-leader de L1, grâce notamment au but de Mounié, profitant d'un coup de billard, un dégagement d'Arnaud Souquet contré par Wylan Cyprien.
- Cascade de blessures -
Le pressing intense des Héraultais, et le talent de N.10 à l'ancienne de Ryad Boudebouz, ont beaucoup gêné le jeu de passes niçois. Les visiteurs auraient même pu creuser l'écart avec un peu plus de précision, comme sur ce centre de Jérôme Roussillon (26).
Mais Montpellier a fini par reculer. Cyprien ouvrait trop son pied (65) puis Valentin Eysseric trouvait le petit filet (67), et s'est incliné face à la belle histoire de Le Bihan.
Il n'avait plus connu la joie des filets qui tremblent depuis un Nice-Bordeaux le 23 septembre 2015, où il avait marqué un des six buts (6-1).
Arrivé du Havre comme un pair, l'ex-meilleur buteur de L2 n'avait joué avant ce vendredi que trois matches en L1, victime d'une cascade de blessures, fracture de fatigue d'un tibia, puis fracture franche, puis blessure à l'abdomen. La poisse!
Entré à la place du jeune Grec prêté par la Juventus Turin (60), un peu imprécis, Le Bihan avait le visage rouge d'émotion et barré d'un grand sourire sur ses deux buts, les bras ouverts en Christ du Corcovado.
Nice a maintenant deux matches plus aisés face à Dijon puis Caen, pendant que ses concurrents sont occupés en Ligue des champions. Le rêve continu, celui de Le Bihan vient de recommencer.