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© AFP/DAMIEN MEYER
Les joueurs du PSG se congratulent après le but de Julian Draxler (2g) face à Rennes au Roazhon Park, le 14 janvier 2017
Première titularisation et premier but en L1 pour Julian Draxler! La recrue phare du mercato hivernal du Paris SG a permis à sa nouvelle équipe de maintenir la pression sur Nice et Monaco avec une victoire (1-0) à Rennes, samedi pour la 20e journée.
Auteurs d'un nouveau match appliqué et maîtrisé, les Parisiens reviennent provisoirement à hauteur du dauphin monégasque, avec 42 points, et à deux unités du leader niçois.
"C'est un bon résultat. C'est un match avec beaucoup de choses bonnes et avec d'autres choses qu'il faut continuer à améliorer (mais) je crois que l'équipe ensemble a fait un bon travail", a jugé l'entraîneur Unai Emery.
Rennes, qui n'a plus gagné depuis quatre matches en Championnat, reste 7e avec 28 points, mais risque de voir le wagon européen s'éloigner encore un peu plus, et même d'être dépassé par Saint-Etienne (8e, 27 pts), Toulouse (9e, 26 pts), voire Bordeaux (10e, 25 pts).
Emery, dont l'équipe vient d'enchaîner sa quatrième victoire toutes compétitions confondues sans prendre de but tout en en inscrivant 15, avait choisi de débuter avec Lucas et Julian Draxler sur les côtés, reléguant Angel Di Maria sur le banc.
Le milieu offensif allemand, déjà buteur contre Bastia en Coupe de France (7-0) il y a une semaine, a été très bon.
Il a notamment fait preuve d'une belle entente avec Marco Verratti, à l'image de la passe décisive de l'Italien sur l'ouverture du score, un service à ras de terre repris du plat du pied et sans contrôle, hors de portée de Benoît Costil, un peu masqué au départ de la frappe (0-1, 39e).
Draxler s'était signalé par un enchaînement crochet-frappe à la 8e, déjà servi par Verratti, mais Costil avait boxé sa tentative.
Paris aurait surtout dû ouvrir la marque dès la première minute de jeu quand Edinson Cavani, trouvé entre Joris Gnagnon et Mexer, avait placé à côté son pointu du droit, seul à dix mètres.
Le match aura aussi été marqué par deux cartons jaunes "italiens" adressés à Verratti et Thiago Motta pour leurs simulations dans la surface.
- Rennes à la peine devant -
Si le second, à la 62e ne souffre d'aucune contestation, Costil ne touchant absolument pas Motta, l'avertissement contre Verratti (29) est beaucoup plus discutable, car le gardien l'a bel et bien fait tomber, même si l'Italien cherchait un peu trop clairement à provoquer sa faute.
Dans sa surface, Paris se sera montré tout aussi convaincant, ne concédant que très peu de situations dangereuses aux Rennais, malgré vingt dernières minutes passées à défendre.
"On a vu en deuxième période qu'on pouvait revenir. Je pense qu'on peut faire un match nul, on a des situations chaudes sur la deuxième partie du match. Mais face à ce type d'équipe il ne faut pas faire autant d'erreurs", a déploré Christian Gourcuff.
Il a tout de même fallu attendre la 69e minute et un service en retrait de Kamel Grosicki pour Wesley Saïd pour voir un tir cadré rouge et noir.
Orphelin de Paul-George Ntep, parti remplacer Draxler à Wolfsburg, Gourcuff avait opté pour une version défensive de son 4-4-2 habituel, avec Gelson Fernandes en milieu droit, un poste que le Suisse a occupé dans sa jeunesse, avant de faire carrière comme récupérateur.
On a en tout cas pu mesurer l'étendue du chantier offensif à Rennes, malgré l'activité d'Aldo Kalulu, l'attaquant prêté par Lyon, pour son premier match.
Pour Paris, qui a refait le plein de confiance avec sa belle série, l'objectif est maintenant de poursuivre sa marche en avant à Nantes samedi prochain.