Happy Birthday : |
© AFP/PASCAL POCHARD-CASABIANCA
Des supporters bastiais pénètrent sur la pelouse du stade Armand-Cesari de Furiani pour s'en prendre aux joueurs de l'Olympique Lyonnais, le 16 avril 2017
Des supporters bastiais ont pénétré sur la pelouse du stade Armand-Cesari de Furiani pour s'en prendre aux joueurs de l'Olympique Lyonnais qui s'échauffaient avant le match de la 33e journée de L1 contre Bastia, a déploré l'OL, mais le match, retardé, devrait bien se tenir dimanche.
"Des supporters bastiais sont entrés sur la pelouse pour s'en prendre aux joueurs lyonnais qui terminaient leur échauffement", a indiqué le compte Twitter officiel de l'OL. Le coup d'envoi de la rencontre, prévu à 17h00, a été retardé.
Les deux équipes ont ensuite regagné leur vestiaires. Vers 17h30, une réunion a été organisée entre les deux capitaines, le Lyonnais Maxime Gonalons et le Bastiais Yannick Cahuzac, les deux présidents de clubs Pierre-Marie Geronimi et Jean-Michel Aulas, l'arbitre de la rencontre Amaury Delerue, le délégué de la Ligue de football professionnel (LFP) et la préfecture, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les Lyonnais, qui ont un moment refusé de sortir de leur vestiaire, sont revenus sur la pelouse à 17h40 pour procéder à un second échauffement. "Le protocole pour le début de match s'est ré-enclenché. Les Lyonnais vont jouer. Au prochain dérapage, match arrêté", a tweeté le compte de la chaîne TV officielle de l'Olympique lyonnais.
Alors que les Lyonnais terminaient leur premier échauffement, une cinquantaine de supporters bastiais avaient pénétré sur la pelouse pour s'en prendre violemment à une partie de l'équipe rhodanienne et de son staff. La sécurité du club s'est rapidement interposée pour protéger les Lyonnais. Après quelques minutes de bousculades, de coups et d'insultes, les membres de l'Olympique Lyonnais sont retournés au vestiaire et les supporters ont, eux, regagné leur tribune.
Le 5 novembre, après une première manche tendue et gagnée par l'OL malgré une mauvaise performance (2-1), l'entraîneur bastiais de l'époque, François Ciccolini, avait suggéré que le retour en Corse pourrait être explosif.
"Il va falloir venir chez nous. Il ne faut pas avoir la grippe quand tu vas venir à Bastia, ni la gastro car cela va se régler comme d'habitude, comme des hommes, comme des Corses. Voilà", avait menacé le technicien corse, frustré par l'exclusion de deux de ses joueurs.
L'Olympique lyonnais a déjà connu un avant-match perturbé jeudi lors de la réception du Besiktas Istanbul en quart de finale aller de l'Europa League. Le match avait débuté avec trois-quarts d'heure de retard, en raison d'affrontements aux abords du stade et dans les tribunes qui avaient conduit certains spectateurs à pénétrer sur la pelouse.