Happy Birthday : |
© AFP/Leon Neal
Passage du peloton sur Tower Bridge à Londres, le 8 juillet 2007.
Le Tour de France 2014 prendra la roue de l'énorme développement du cyclisme en Angleterre pour s'élancer de Leeds (nord), le 5 juillet, et rester trois jours durant au Royaume-Uni.
Leeds, Harrogate, York et Sheffield, dans le Yorkshire, puis Cambridge et Londres, seront les villes-étapes de ce séjour anglais qui a été présenté en deux temps par Christian Prudhomme, directeur du Tour.
D'abord, à l'ambassade du Royaume-Uni à Paris, près de la ligne d'arrivée des Champs-Elysées où Mark Cavendish a pris l'habitude de s'imposer depuis quatre ans, puis à Leeds (Yorkshire) où le Tour a été fêté en grande pompe, avec un dîner de gala prévu pour quelque 400 personnes.
"La candidature du Yorkshire avait Cavendish pour ambassadeur", a rappelé Christian Prudhomme à propos du champion du monde 2011, dont la mère habite à Harrogate, ville d'arrivée de la première étape en ligne.
Comme en 2013, l'épreuve abandonnera, en effet, la formule du prologue contre-la-montre pour une première étape de 190 kilomètres favorable aux sprinteurs. La deuxième étape, en revanche, s'adressera aux puncheurs sur un parcours accidenté de quelque 200 kilomètres entre York et Sheffield, comportant huit côtes dont six dans le final. "Cela se rapproche de Liège-Bastogne-Liège", a estimé Christian Prudhomme.
La troisième et dernière étape sur sol anglais reliera Cambridge à Londres, sur 170 kilomètres environ. Elle passera par le parc olympique et visitera les sites prestigieux de la capitale britannique (Tour de Londres, Big Ben, Westminster) pour rejoindre la ligne d'arrivée installée, comme aux JO 2012, sur le Mall, près du palais de Buckingham.
Le site avait accueilli, déjà, en 2007 le prologue du Tour donné à Londres lors d'un Grand départ qualifié d'"inoubliable" par Christian Prudhomme.
© AFP/Jerome Prevost
Le Britannique Bradley Wiggins, vainqueur du Tour de France, le 22 juillet 2012 à Paris.
"En 110 ans d'histoire, le Tour partira pour la deuxième fois de Grande-Bretagne, mais c'est la deuxième fois en sept ans, preuve du développement du cyclisme au Royaume-Uni", a relevé son directeur.
"La seule question était de savoir quand le Tour reviendrait. Nous étions partis sur un horizon d'une dizaine ou douzaine d'années, mais nous avons tenu compte du succès phénoménal du cyclisme aux JO de Londres", a déclaré Christian Prudhomme pour expliquer le choix du Yorkshire par rapport à la prestigieuse candidature italienne de Florence.
Le directeur du Tour a souligné le fol engouement du cyclisme de ce côté de La Manche, lié notamment aux succès de ses coureurs. En premier lieu Bradley Wiggins, premier Britannique à inscrire son nom au palmarès en juillet dernier, cinquante-quatre ans après le premier succès d'étape d'un coureur du Royaume-Uni, le vétéran Brian Robinson, originaire du Yorshire et invité à la présentation de Leeds.
L'enthousiasme et le professionnalisme britannique ont convaincu Christian Prudhomme, heureux de positiver en une période occupée par les aveux attendus de Lance Armstrong.
"Je suivrai avec attention, je ne vais pas faire de scénario-fiction, je ne sais pas plus que vous ce qu'il va dire", a déclaré Christian Prudhomme qui a rappelé aussi un constat à propos des sept victoires retirées pour dopage au Texan l'automne dernier (1999 à 2005): "Pour nous, Lance Armstrong c'est déjà du passé."