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Le Britannique Bradley Wiggins (C) sur le podium du Tour de France 2012, entouré de ses dauphins Christopher Froome (G) et Vincenzo Nibali, le 22 juillet 2012 à Paris
Le Tour de France 2014 prendra la roue de l'énorme développement du cyclisme en Angleterre pour s'élancer de Leeds, le 5 juillet, et rester trois jours durant au Royaume-Uni.
Leeds, Harrogate, York et Sheffield, dans le Yorkshire, puis Cambridge et Londres, seront les villes-étapes de ce séjour anglais présenté jeudi matin par Christian Prudhomme, directeur du Tour, à l'ambassade du Royaume-Uni à Paris. A quelques encablures de la ligne d'arrivée des Champs-Elysées où Mark Cavendish a pris l'habitude de s'imposer depuis quatre ans.
"La candidature du Yorkshire avait Cavendish pour ambassadeur", a rappelé Christian Prudhomme à propos du champion du monde 2011, dont la mère habite à Harrogate, ville d'arrivée de la première étape en ligne.
Comme en 2013, l'épreuve abandonnera en effet la formule du prologue contre-la-montre pour une première étape de 190 kilomètres favorable aux sprinteurs. La deuxième étape, en revanche, s'adressera aux puncheurs sur un parcours accidenté de quelque 200 kilomètres entre York et Sheffield, comportant huit côtes dont six dans le final. "Cela se rapproche de Liège-Bastogne-Liège", a estimé Christian Prudhomme.
La troisième et dernière étape sur sol anglais reliera Cambridge à Londres, sur 170 kilomètres environ, Elle passera par le parc olympique et visitera les sites prestigieux de la capitale britannique (Tour de Londres, Big Ben, Westminster) pour rejoindre la ligne d'arrivée installée comme aux JO 2012 sur le Mall, près du palais de Buckingham.
Le site avait accueilli, déjà, en 2007 le prologue du Tour donné à Londres lors d'un Grand départ qualifié d'"inoubliable" par Christian Prudhomme.
"En 110 ans d'histoire, le Tour partira pour la deuxième fois de Grande-Bretagne mais c'est la deuxième fois en sept ans, preuve du développement du cyclisme au Royaume-Uni", a relevé son directeur.
"La seule question était de savoir quand le Tour reviendrait. Nous étions partis sur un horizon d'une dizaine ou douzaine d'années mais nous avons tenu compte de l'actualité et du succès phénoménal du cyclisme aux JO de Londres", a déclaré Christian Prudhomme pour expliquer le choix du Yorkshire par rapport à la prestigieuse candidature italienne de Florence.
Le directeur du Tour a souligné le fol engouement du cyclisme de ce côté de la Manche, lié notamment aux succès de ses coureurs. En premier lieu Bradley Wiggins, premier Britannique à inscrire son nom au palmarès en juillet dernier.
Christian Prudhomme était visiblement heureux de positiver en une période occupée par les aveux attendus de Lance Armstrong.
"Je suivrai avec attention, a déclaré le directeur du Tour. Je ne vais pas faire de scénario-fiction. Je ne sais pas plus que vous ce qu'il va dire".
"Nul n'aurait imaginé il y a encore quelques semaines des aveux publics", s'est limité à dire Christian Prudhomme. D'une phrase, il a rappelé aussi un constat à propos des sept victoires retirées au Texan l'automne dernier (1999 à 2005): "Pour nous, Lance Armstrong c'est déjà du passé."