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Les joueurs du PSG avec le trophée de la Coupe de la Ligue, le 1er avril 2017 au Parc OLà Lyon après la victoire 4-1 sur Monaco
Surclasser Monaco pour tenter d'oublier Barcelone.... Le PSG s'est adjugé sa quatrième Coupe de la Ligue d'affilée face à son grand rival monégasque (4-1), grâce à un doublé de son buteur Edinson Cavani
Quatre Coupes de la Ligue consécutives, c'est un record pour un club français. Bien sûr, ce trophée est relativement accessoire pour un club comme Paris et son budget de 500 millions d'euros. Mais la victoire s'était transformée en passage obligé compte tenu du contexte, cette incroyable élimination à Barcelone en 8e de finale de Ligue des champions: 6-1, malgré un succès 4-0 à l'aller.
Edinson Cavani l'avait parfaitement compris et celui qui brille à chaque fois en finale avec Paris a signé un superbe doublé, une reprise de volée d'abord sur une passe lumineuse de l'extérieur du pied de Marco Verratti (54e). Puis une frappe à bout portant sur un débordement de Di Maria en toute fin de match (90e).
40 buts en 40 rencontres. Les statistiques de l'Uruguayen sont ébouriffantes cette saison. Il devient d'ailleurs le meilleur buteur de l'histoire du club en Coupe de la Ligue avec 12 réalisations, contre dix pour l'ancienne gloire portugaise Pedro Miguel Pauleta.
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Edinson Cavani auteur d'un doublé en finale de la Coupe de la Ligue face à Monaco, le 1er avril au Parc OL à Lyon
Globalement c'est toute la triplette d'attaque Draxler-Cavani-Di Maria qui a impressionné, et marqué, lors de cette finale délocalisée pour la première fois au Parc OL de Lyon.
- Draxler, la bonne pioche -
Le champion du monde allemand a lancé les siens d'entrée (4e), de près, malgré un léger hors-jeu sur la passe de Di Maria. Avec ce 8e but en 17 matches, Draxler confirme qu'il est la bonne pioche du mercato hivernal.
D'ailleurs, c'est lui qui offre le deuxième but à Angel Di Maria (44e), d'un enchaînement contrôle-passe décisive à destination de l'Argentin.
Bien sûr, ce titre est loin de faire oublier la défaite de Barcelone, si "dure à effacer", comme l'a reconnu vendredi Kevin Trapp. Mais au moins donne-t-il un vrai répit aux Parisiens et à leur entraîneur Unai Emery, très fragilisé depuis cet accident industriel.
Les Parisiens envoient aussi un message clair aux Monégasques. A huit journées de la fin du Championnat, ils vont se battre jusqu'au bout pour aller chercher le titre et refaire leurs trois points de retard sur l'ASM. Et tenteront bien sûr d'aller décrocher la Coupe de France pour faire oublier la Ligue des champions...
"La saison commence ce soir. Le match nous donne beaucoup de confiance. Ce n'est pas fini encore", a d'ailleurs lancé le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi après la rencontre.
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La joie des joueurs du PSG après le deuxième but d'Edinson Cavani face à Monaco, le 1er avril 2017 au Parc OL en finale de la Coupe de la Ligue
En Coupe de la Ligue, l'équipe de Monaco a montré qu'elle était un peu usée, avec son calendrier si chargé. Les absences ont lourdement pesé. Celle du buteur colombien Radamel Falcao notamment, forfait à cause d'un coup à la hanche dont il n'arrive pas à se remettre depuis le 11 mars.
Le jeune Kylian Mbappé, si impressionnant depuis la mi-saison, a tenté quelques accélérations mais a eu du mal à exister. En milieu de terrain, Fabinho était quant à lui suspendu et a beaucoup manqué aux siens, de plus en plus dépassés au fil de la rencontre.
Thomas Lemar avait pourtant cru relancer le match de son coup de canon du gauche (27e) pour revenir provisoirement au score.
Mais c'était loin d'être suffisant face à la furia parisienne. "Nous jouons bien, mais nous n'avons rien gagné", avait d'ailleurs prévenu l'entraîneur Leonardo Jardim.
Voilà les Monégasques avertis. Leurs festivals offensifs et leurs superbes prestations depuis le début de la saison laisseront un goût d'amertume si il n'y a pas de titre au bout.