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© AFP/Andrew Cowie
Le stade olympique de Londres, le 25 janvier 2013.
Six mois après la fin des JO de Londres, un millier d'ouvriers s'activent pour finir de démanteler les sites temporaires et transformer le parc en un nouveau quartier qui ouvrira partiellement au public cet été, un chantier de 345 millions d'euros.
Des tribunes du centre aquatique sont en train d'être démontées pour réduire la capacité du site de 17.500 à 2.500 sièges, révélant totalement l'architecture en forme de vague du bâtiment conçu par l'architecte irako-britannique Zaha Hadid.
Les sièges enlevés auront une deuxième vie sur un site de compétitions à Miami (Etats-Unis).
Les 10.000 sièges du pavillon du basket, qui doit être complètement démantelé d'ici avril, ont aussi été démontés, conformément aux promesses des organisateurs des JO, qui ont garanti des Jeux "verts".
Les installations temporaires, comme les restaurants, pavillons, toilettes et les imposants panneaux d'affichage dans le parc, ont disparu.
Près du pavillon du basket, où seront construites des habitations, un café est en train de sortir de terre au milieu des bulldozers. Au village olympique, les chambres sont réorganisées pour en faire 2.818 appartements, et des cuisines sont aménagées. Les premiers habitants sont attendus cet été.
Une école doit ouvrir à la fin de l'année. Deux autres seront construites, ainsi que 8.000 habitations supplémentaires, dont 35% à des "prix abordables", mais sur une période de vingt ans.
Le parc transformé ouvrira au public en trois phases, la dernière au printemps 2014. A partir de juillet, une partie des imposantes clôtures autour du parc seront démontées et les bus publics traverseront le parc, rebaptisé Parc olympique Reine Elizabeth.
"Nous construisons des maisons, des nouveaux quartiers où les gens viendront et vivront, mais il y aura toujours le sport au coeur du parc, avec les sites les plus emblématiques des JO", a résumé vendredi à l'AFP Dennis Hone, le PDG de London Legacy Development Corporation, société chargée des travaux.
Deux des huit sites permanents construits sur le parc ont un avenir encore incertain, le centre de presse et le stade de 80.000 places. Ce dernier accueillera cet été des concerts et un meeting d'athlétisme le 27 juillet, un an jour pour jour après l'ouverture des JO. Son utilisation définitive devrait être arrêtée d'ici fin mars, le club de football de West Ham étant favori pour reprendre le site.
Le parc "ne va en aucun cas ressembler" à celui d'Athènes, où plusieurs sites construits n'ont pas trouvé une utilisation viable, a assuré M. Hone. "Il ne sera pas purement décoratif, ça va être un nouveau quartier de Londres".