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© AFP/Beto Barata
Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach (g) et la présidente brésilienne Dilma Rousseff se rencontrent, le 21 janvier 201 à Brasilia
Le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach s'est dit satisfait mardi des progrès effectués par le Brésil dans l'organisation des jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, et assuré les organisateurs de toute sa confiance.
"Nous constatons de grands progrès réalisés au cours des derniers mois. Le comité organisateur a très bien travaillé et la présidente (brésilienne Dilma Rousseff) sait que le temps est un facteur clé et qu'il ne faut pas perdre un seul jour", a déclaré M. Bach à l'issue d'une réunion avec la chef de l'Etat à Brasilia.
Le Brésil a été critiqué à plusieurs reprises par la Fifa au sujet des retards pris dans l'organisation de la Coupe du monde de football (du 12 juin au 13 juillet prochains) et notamment dans la construction des stades dans les 12 villes hôtes du pays.
"Après cette réunion, je peux vous dire que ma confiance dans le Brésil est encore plus grande. Je suis impressionné par l'engagement de la présidente envers ces Jeux et du leadership qu'elle exerce", a ajouté M. Bach.
Il s'agit de la première rencontre entre le numéro un du CIO et les autorités brésiliennes depuis sa prise de fonctions l'an dernier en remplacement de Jacques Rogge.
Le chef du CIO a assuré que les JO qui commenceront le 5 août 2016 auront un impact social positif sur la population du Brésil. "Avec les nouvelles infrastructures, cela va créer plus de travail à Rio et au Brésil", a-t-il assuré.
M. Bach a expliqué que comme cela a été le cas pour Munich ou Barcelone, Rio sera une meilleure ville après les jeux. "Il y a un Rio de Janeiro avant les jeux Olympiques et il y aura un Rio bien meilleur après", a-t-il dit.
Jusqu'à présent, M. Bach n'a pas donné de détails sur le budget des JO 2016 et a simplement indiqué que le CIO et les sponsors concèderaient un apport important au budget opérationnel, qui d'après la presse serait de 4 milliards de dollars.
En juin dernier, le Brésil a été secoué par une fronde sociale sans précédent. Un million de personnes sont descendues dans les rues des grandes villes pour réclamer des améliorations en santé, éducation et transport et critiquer les sommes colossales engagées dans les grands évènements sportifs.
Le coût de la Coupe du monde 2014 est estimé à 16 milliards de dollars.