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© AFP/Jacques Demarthon
Le palais Brongniart, ancien siège de la Bourse de Paris
La Bourse de Paris se maintenait dans le vert jeudi à la mi-journée (+0,13%), un peu moins inquiète de la situation en Syrie au cours d'une séance chargée en indicateurs et publications d'entreprises.
A 12H25 (10H25 GMT), l'indice CAC 40 gagnait 5,26 points à 3.965,72 points, dans un volume d'échanges de 892 millions d'euros. La veille, il avait fléchi de 0,21% après son décrochage de mardi (-2,42%) en raison de craintes d'une escalade en Syrie.
"Les investisseurs ne paniquent pas" face à la probabilité d'une intervention militaire occidentale en Syrie, jugent dans une note les économistes du courtier Aurel BGC.
Les puissances occidentales, Etats-Unis en tête, temporisaient jeudi sur une possible attaque militaire contre la Syrie, tout en affichant, comme le président américain Barack Obama, leur volonté de donner "un coup de semonce" à Damas pour l'usage d'armes chimiques.
"Il semble y avoir des tergiversations sur de possibles frappes militaires en Syrie, ce qui apaise les craintes des marchés", soulignent les économistes de Crédit Agricole CIB.
Les investisseurs avaient par ailleurs plusieurs statistiques à analyser en cours de séance. Ils ont peu réagi dans la matinée à la hausse surprise du nombre de chômeurs en Allemagne en août.
Toujours en Europe, l'Italie a emprunté jeudi 6 milliards d'euros à moyen et long termes, soit le maximum prévu, à un taux stable sur l'échéance la plus longue dans un contexte d'apaisement des tensions politiques dans le pays.
Par ailleurs, les investisseurs ont déjà pris connaissance d'indicateurs mitigés pour l'industrie française, faisant à la fois état d'une amélioration du moral des patrons au cours de l'été, et d'un plus grand pessimisme pour leurs investissements annuels.
"Aux Etats-Unis, la révision du PIB pour le 2ème trimestre devrait réserver une bonne surprise", estiment en outre les stratégistes de Crédit Mutuel-CIC. "Attendue en hausse, la révision du taux de croissance devrait confirmer la dynamique de reprise", soulignent-ils.
A l'agenda également, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage (14H30).
Ces indicateurs seront d'autant plus scrutés que les investisseurs restent toujours dans l'incertitude quant à l'évolution de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), dont un possible resserrement dépend de l'amélioration de la conjoncture aux Etats-Unis.
Du côté des valeurs, Gemalto (+2,57% à 85,95 euros) progressait après des résultats semestriels solides.
Carrefour (+4,32% à 23,77 euros) se hissait en tête du CAC 40 après être repassé dans le vert au premier semestre.
Renault perdait du terrain (-1,02% à 54,48 euros) après avoir annoncé que son numéro deux, Carlos Tavares, quittait ses fonctions de directeur général délégué aux opérations de Renault.
Pernod Ricard reculait de 1,50% à 89,32 euros après une nette progression à l'ouverture. Le groupe de vins et spiritueux a annoncé avoir atteint son objectif d'une croissance interne de 6% de son résultat opérationnel courant au terme de l'exercice 2012-2013 clos fin juin.
Publicis s'adjugeait 1,68% à 56,28% après l'annonce d'une prise de participation majoritaire au capital d'Espalhe, l?une des principales agences brésiliennes de marketing numérique et de médias sociaux.
De son côté, Vivendi évoluait en hausse de 2,12% à 15,67 euros en dépit d'une baisse de son bénéfice net de 11,2% au premier semestre, à 1,03 milliard d'euros.
A l'inverse, Essilor se repliait (-3,81% à 81,47 euros) après une révision de son objectif de ventes pour 2013.
Eiffage (-2,68% à 40,65 euros) était également dans le rouge en dépit d'un bénéfice net en hausse de 13,7% au premier semestre et une confirmation de ses objectifs pour l'ensemble de l'année.