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© AFP/BERTRAND GUAY
Les judoka Emilie Andéol (g) et Clarisse Agbegnenou, médaillées olympiques, posent devant la Tour Eiffel à Paris, le 23 août 2016
La superstar du judo tricolore Teddy Riner absente, les Françaises, emmenées par le trio Andéol-Tcheuméo-Agbegnenou, entendent reprendre le flambeau aux Championnats d'Europe, de jeudi à dimanche à Varsovie, une compétition que vont découvrir la plupart des membres de l'équipe masculine.
"Avec une équipe comme la nôtre, c'est sûr qu'on n'y va pas pour faire des mots croisés !" : le message, lancé par le responsable de l'équipe de France féminine, Larbi Benboudaoud, est clair.
Et l'ambition est légitime. Dans les rangs des Bleues en Pologne, on compte trois médaillées des Jeux de Rio : la championne olympique Emilie Andéol (+78 kg) et les vice-championnes olympiques Audrey Tcheuméo, tenante du titre européen en -78 kg, et Clarisse Agbegnenou (-63 kg).
Prétendantes au podium également, Hélène Receveaux (-57 kg), à la recherche de sa première médaille internationale, la jeune Marie-Eve Gahié (-70 kg) et Margaux Pinot (-63 kg). Pourquoi pas aussi Amandine Buchard (-52 kg), dans une catégorie où le titre semble promis à la Kosovare Majlinda Kelmendi, championne olympique et d'Europe en titre, ou encore Priscilla Gneto, dans sa nouvelle catégorie (-57 kg).
De quoi dépasser le bilan des Bleues aux Championnats d'Europe 2016 : trois titres, une médaille d'argent et une en bronze ?
"On veut toujours faire plus", répond Benboudaoud, sans donner d'objectif chiffré. "Sur le papier, on a une équipe qui peut être médaillée dans toutes les catégories, réellement."
- Six nouveaux venus -
Côté messieurs, le panorama de ce premier rendez-vous majeur de la nouvelle olympiade n'a rien à voir.
L'ogre Riner, sacré champion d'Europe pour la cinquième fois il y a un an, est absent. Le double champion olympique des lourds, qui s'est octroyé une longue pause après les Jeux de Rio, fait l'impasse sur le rendez-vous européen et se concentre sur l'échéance mondiale, à la fin de l'été à Budapest.
L'autre médaillé d'or européen en 2016, le jeune Walide Khyar (-60 kg), a été opéré d'une cheville le mois dernier.
Si bien que sur les neuf combattants engagés - aucun représentant chez les lourds -, six (à l'exception de Maret, Clerget et Korval) se préparent à participer à leurs premiers Championnats d'Europe seniors. Moyenne d'âge : un peu plus de 23 ans.
"La plupart ont déjà fait des championnats juniors. Mais là, ils arrivent dans le grand bain. Le format est le même, mais ce n'est pas la même dynamique", souligne le responsable de l'équipe de France masculine Franck Chambily, qui attend de ses jeunes pousses qu'elles "aillent au combat".
Aux nouveaux venus de montrer qu'ils sont à la hauteur, à quatre mois des Championnats du monde (28 août-3 septembre).
Lui est un pilier des Bleus : on attend donc beaucoup de Cyrille Maret (29 ans) en -100 kg, médaillé de bronze olympique l'été dernier et européen en 2013, 2014 et 2015.
La sélection française
DAMES : Mélanie Clément (-48 kg), Amandine Buchard (-52 kg), Hélène Receveaux et Priscilla Gneto (-57 kg), Clarisse Agbegnenou et Margaux Pinot (-63 kg), Marie-Eve Gahié (-70 kg), Audrey Tcheuméo (-78 kg), Emilie Andéol (+78 kg)
MESSIEURS : Vincent Manquest et Cédric Revol (-60 kg), Alexandre Mariac (-66 kg), Loïc Korval et Guillaume Chaine (-73 kg), Pape Doudou Ndiaye et Baptiste Pierre (-81 kg), Axel Clerget (-90 kg), Cyrille Maret (-100 kg)
Le programme (heure française)
Jeudi (éliminatoires à partir de 11h00, tableau final à partir de 16h00)
Dames : -48 kg, -52 kg, -57 kg
Messieurs : -60 kg, -66 kg
Vendredi (éliminatoires à partir de 11h00, tableau final à partir de 16h00)
Dames : -63 kg, -70 kg
Messieurs : -73 kg, -81 kg
Samedi (éliminatoires à partir de 12h00, tableau final à partir de 16h00)
Dames : -78 kg, +78 kg
Messieurs : -90 kg, -100 kg, +100 kg
Dimanche (éliminatoires à partir de 11h00, finales à partir de 16h00)
Épreuves par équipes messieurs et dames