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Rafael Nadal, en dépit de résultats décevants sur terre battue et du haut niveau de Novak Djokovic, "reste le favori" à Roland-Garros qui débute dimanche et où il vise un dixième trophée, a estimé mercredi Jo-Wilfried Tsonga.
"En dix ans, il n'a perdu qu'un match ici à Roland-Garros", a rappelé le Manceau, 15e mondial, en marge d'un événement promotionnel pour l'un de ses sponsors, une marque de confiseries chocolatées.
Q: Nadal est-il toujours la référence absolue sur terre battue?
R: "Cela fait plusieurs années que l'on dit que Nadal, c'est moins bien. Mais il a continué de gagner à Roland-Garros. Il reste quand même le favori pour ce tournoi. En dix ans, il n'a laissé qu'un titre, en 2009, à (Roger) Federer qui n'est pas non plus un petit joueur. Et il n'a perdu qu'un match ici à Roland-Garros (la même année, en huitièmes, contre le Suédois Robin Söderling). Évidemment, il y a Djokovic qui est au top en ce moment. Il y aura certainement une grande rivalité entre les deux durant la quinzaine."
Q: Et vous, dans quel état d'esprit abordez-vous le tournoi?
R: "Ma blessure au bras droit est maintenant derrière moi. Je continue d'être vigilant, mais tout va bien. Je suis sur les terrains et je prends du plaisir à rejouer depuis près de deux mois. Jusque-là, je n'ai pas eu les résultats que j'aimerais avoir. Il y a un peu de frustration mais je me donne à fond. Je travaille au quotidien pour faire en sorte que les résultats s'améliorent. L'important, c'est de jouer des matches et que, ce que je travaille à l'extérieur, j'arrive à bien l'intégrer en compétition."
Q: Vous allez retrouver le public français. Le souvenir douloureux de la finale de la Coupe Davis perdue contre la Suisse à Villeneuve d'Ascq a-t-il laissé des traces?
R: "Depuis, j'ai eu le temps de voir ce que pensent les gens de moi, dans la rue quand je les croise. En règle générale, ils sont tous très fiers des performances que j'ai pu réaliser. J'imagine que cela va être la même chose à Roland-Garros. Je suis très content de retrouver le public français, d'autant plus qu'ici, on a vécu des moments magiques en demi-finale de la Coupe Davis (contre la République tchèque). Et puis, individuellement, j'ai aussi joué une demi-finale à Roland-Garros en 2013. Je ne l'ai fait qu'une fois dans ma vie. Même si j'ai perdu en trois sets (contre David Ferrer), cela reste un bon souvenir que je place au même niveau que le quart de finale de 2012 contre Novak Djokovic où j'ai eu des balles de match (quatre). J'espère que ce sera encore mieux cette année."
Propos recueillis par Ludovic LUPPINO