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© AFP/Sascha Schuermann
L'entraîneur de Monaco Leonardo Jardim lors du match contre le Borussia, le 12 avril 2017 à Dortmund
L'entraîneur de Monaco, Leonardo Jardim, a estimé jeudi en conférence de presse qu'il n'était pas possible de reporter davantage le match contre Dortmund et qu'il fallait "montrer qu'on était plus fort" que le terrorisme.
Q: Que pensez-vous des déclarations de l'entraîneur de Dortmund Thomas Tuchel qui a fustigé l'UEFA pour avoir fait jouer ce match dès le lendemain?
R: "Je n'ai pas l'habitude de commenter les paroles d'autres personnes. Je peux juste dire ce qui s'est passé de notre côté. On nous a dit que le match était annulé du fait du problème qui s'est passé avec le bus (explosions au passage du bus de Dortmund). Il y a eu un rendez-vous où tout le monde a regardé le calendrier. Il n'était pas possible de changer le match. Il n'était pas possible de jouer vendredi ou samedi, car il faut au minimum toujours deux jours de repos (avant le match suivant). C'était chargé. Et tout le monde a voulu passer une image: montrer qu'on était plus fort que ce problème. Qu'il ne fallait pas arrêter. Le foot ne doit pas être arrêté par ça. Tout le monde est resté très professionnel: les deux équipes, les arbitres et même les supporters, dont l'attitude a été formidable. Voilà mon opinion."
Q: Mais si cela était arrivé au bus de Monaco, qu'auriez-vous décidé?
R: "Il est facile de parler à la place des autres. Je n'ai pas cette habitude. Je ne peux pas parler pour mes joueurs. Il y a une part médiatique dans cette situation. Et aussi la famille: au Brésil, en Pologne, en Croatie, au Portugal (ils en ont entendu parler)... Dans ces conditions, la déconcentration augmente pour les deux équipes. Dans cette situation, le positif est qu'il n'y ait pas eu plus de victime. Et maintenant, il faut continuer de vivre. C'est comme ça. Le foot et la vie ne s'arrêtent pas."
Q: Quel a été votre discours et votre mode de fonctionnement pour préparer ce match lorsque vous avez appris son report?
R: "La première décision a été qu'il fallait s'entraîner. L'entraînement est toujours un moment où l'on regroupe les joueurs. Après, comme je savais que les joueurs allaient veiller tard pour discuter avec leur famille et amis, je leur ai laissé la matinée pour dormir. Le petit déjeuner n'était pas obligatoire. La seule obligation était d'arriver à midi. C'était ma stratégie. Pour rester groupé. Mais on sait que l'impact médiatique existera toujours."