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Encore quelques heures et l'attaquant uruguayen Luis Suarez saura jeudi après-midi si le tribunal arbitral du sport lève ou au moins réduit cette interdiction totale de football de quatre mois qui lui a été infligée après son coup de folie du Mondial brésilien.
Les trois juges du TAS, deux Suisses et un Italien, devant lesquels Suarez s'était défendu le 8 août, à Lausanne (Suisse), seront-ils plus cléments que la Fifa? La réponse va tomber vers 15h00.
Transféré courant juillet des Reds de Liverpool aux Blaugranas du FC Barcelone, l'attaquant de la Celeste n'a toujours pas pu reprendre l'entraînement avec ses nouveaux partenaires. La faute à cette énième morsure, sur le défenseur azzurro Giorgio Chiellini, durant le match de poule entre Uruguay et Italie au Mondial, à Natal: neuf matchs de suspension en sélection nationale et interdiction de toute activité dans le football pendant quatre mois, la Fédération internationale (Fifa) avait eu la main lourde.
Cette sanction avait été qualifiée de "très sévère" par le président de la Fifa lui-même, Joseph Blatter.
La FIFPro, le syndicat international des joueurs, a quant à elle clairement appelé le TAS à revenir sur cette sanction "disproportionnée", et notamment sur la suspension de quatre mois, "qui viole le droit de (Suarez) de travailler au niveau de son club".
- 'Serial mordeur' -
Mais si la Fifa avait été si sévère, c'est dû bien entendu au CV du joueur, et à sa triste réputation de "serial mordeur".
Après avoir déjà mordu un adversaire lorsqu'il était à l'Ajax Amsterdam, il avait récidivé une première fois sous le maillot des Reds, contre Chelsea. Et cet écorché vif a donc ajouté une nouvelle ligne à son "casier judiciaire" en juin, au Mondial, en plantant une nouvelle fois ses dents dans l'épaule d'un adversaire, devant les caméras du monde entier.
L'attaquant de la Celeste avait déjà fait appel de sa sanction devant la Fifa, en même temps que la Fédération uruguayenne. Mais, sans surprise, l'instance dirigeante du football mondial avait rejeté ces recours.
Devant le TAS, une troisième partie s'était jointe au recours de Suarez et de sa Fédération, à savoir le FC Barcelone, qui voudrait bien voir jouer un attaquant pour qui il a déboursé près de 90 millions d'euros pour lui faire abandonner la pelouse d'Anfield Road et un maillot de Liverpool sous lequel il avait marqué 31 buts en 33 rencontres la saison dernière.