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© AFP/FRANCK FIFE
L'ailier gauche de l'équipe de France de handball Michaël Guigou, lors de la finale du Mondial-2017 contre la Norvège, le 29 janvier 2017 à l'AccorHotels Arena de Paris-Bercy
"J'ai tout donné et apporté tout ce que je pouvais", a affirmé Michaël Guigou qui a pris une part importante (5 buts) dans le succès de l'équipe de France en finale du Mondial-2017 dimanche face à la Norvège (33-26).
L'ailier gauche montpelliérain, qui a fêté ses 35 ans samedi, a vécu des moments "très, très fort" lors de cette compétition et préférait les "savourer" avant de réfléchir à la suite de sa carrière sous le maillot français.
Q: C'est votre neuvième titre en équipe de France. Que ressentez-vous ?
R: "C'est assez irréel ce qu'on a vécu depuis le début de la compétition. On a été supportés, encouragés quand on a été en difficulté. Malgré tout, on n'a pas chaviré. On est restés sereins en huitièmes et en quarts de finale, un peu moins en demie parce qu'on était un peu plus devant au score. Dans cette finale, on a quand même été à -3 (au score) et cela a été très compliqué. Mais nous sommes restés solides dans nos têtes avec un plan de jeu que nous avons respecté. Et on a fini par gagner. Ce titre s'ajoute à tout ce que l'on a fait. On avait été titrés à l'extérieur, dans des endroits très compliqués, à Londres (JO-2012) où on était presque entre amis mais sans la pression d'être en France. Là, ce soir, on était chez nous. Ce qu'on a vécu est très, très fort."
Q: Vous avez été moins utilisé que dans les précédentes compétitions mais vous vous êtes surpassé en finale...
R: "J'ai moins joué mais peu importe. J'ai eu une fin d'année compliquée (en club). J'ai chopé la grippe en préparation. J'ai essayé de me redynamiser avant le Championnat du monde. Je suis sorti au bout de vingt minutes contre le Brésil parce que j'avais des douleurs... Mais ce soir, j'ai mis toute l'énergie que j'avais. J'ai tout donné et apporté tout ce que je pouvais. Quand on est compétiteur, on a envie de gagner et d'aller chercher des titres. C'est mon cas. Et j'arrive à me transcender souvent. C'est grâce aux anciens, à ce qu'ils m'ont inculqué, à ce que j'ai vu à la télé."
Q: Etait-ce votre dernier match en équipe de France ?
R: "Je préfère répondre plus tard. Aujourd'hui, je préfère savourer. Quand c'est ton neuvième titre, tu savoures un peu plus forcément et tu savoures aussi ce que tu as vécu par le passé. J'en suis d'autant plus fier."
Propos recueillis en zone mixte