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Saint-Raphaël va tenter de briser l'hégémonie allemande lors du Final Four de la Coupe EHF, la deuxième Coupe d'Europe, ce week-end à Göppingen (Allemagne)
Saint-Raphaël va tenter de briser l'hégémonie allemande lors du Final Four de la Coupe EHF, la deuxième Coupe d'Europe, ce week-end à Göppingen (Allemagne), pour ainsi combler son déficit de notoriété par rapport à ses rivaux français.
Le club varois rêve de devenir la deuxième place forte du handball hexagonal derrière le Paris SG, sacré champion de France pour la troisième année de suite jeudi et qualifié, encore, pour le dernier carré de la Ligue des champions. Mais Nantes, en pleine progression, et Montpellier, le plus titré, ont encore une marge d'avance.
A moins d'un improbable renversement de situation, Saint-Raphaël devrait terminer au pied du podium, derrière les Héraultais (3e) et le "H", assuré de finir deuxième, pour la première fois depuis 2014. Mais même quand il se hisse à la deuxième place, comme l'an passé, le club varois ne parvient pas à convaincre la Fédération européenne (EHF) de l'accepter en Ligue des champions et voit ses concurrents Montpellier et Nantes lui griller la politesse.
Saint-Raphaël avait vécu ce choix, basé pas uniquement sur des critères sportifs (capacité de salle notamment), comme une "injustice". Mais Adrien Dipanda, arrière droit des Bleus, et ses partenaires se sont consolés avec un brillant parcours en Coupe EHF.
En cas de titre, le SRVHB réussirait là où Nantes a échoué à deux reprises en finale (2013, 2016) et Montpellier une fois (2014) même si le MHB est seul en France à avoir remporté la "Champions League" (2003), dix ans après le sacre de l'OM-Vitrolles en Coupe des Coupes.
Il faudra pour cela réduire la mainmise des clubs allemands, lauréats de douze des treize dernières éditions et au nombre de trois dans le dernier carré: Göppingen, tenant du titre, Magdebourg et le favori Füchse Berlin, sacré en 2015, opposé aux Varois samedi (17h45).
La Bundesliga pourrait ne ramener aucun titre européen cette année, alors qu'aucun de ses représentants n'est qualifié pour la "Finale à quatre" de la C1. Ce serait une première depuis 2003.
"Notre championnat reste le meilleur du monde, mais ce n'est pas un titre héréditaire. Nous devons tout faire pour conserver ce statut", souligne le patron de la ligue allemande Frank Bohmann.