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© AFP/KENZO TRIBOUILLARD
Mikkel Hansen avec Paris, le 26 avril 2015 au stade Pierre de Coubertin
Le Paris SG s'est offert une victoire de prestige contre Flensburg (27-22), l'un des gros morceaux du groupe A en Ligue des champions, confirmant ainsi sa montée en régime, dimanche lors de la 4e journée.
Avec trois victoires, les doubles champions de France en titre comptent 6 points et restent à deux longueurs du leader barcelonais, auteur d'un sans-faute. Ils partagent la deuxième place avec Veszprem, finaliste sortant.
Le duel contre Flensburg, lauréat de la compétition en 2014, avait valeur de test. Les Parisiens avaient été vaincus lors de leurs deux précédentes confrontations face à des clubs allemands cette saison: contre Berlin en finale du Super Globe (la Coupe du monde officieuse des clubs) puis Kiel en ouverture de la C1.
Avec l'enchaînement des matches, le PSG a semblé acquérir des certitudes dans son jeu, alors même que son pivot titulaire Luka Karabatic était forfait (genou). "On a mieux défendu sans Luka", a plaisanté l'entraîneur Zvonimir Serdarusic, satisfait de la prestation du Suédois Jesper Nielsen, arrivé à l'intersaison. La mayonnaise commence à prendre avec les nouveaux. Uwe Gensheimer a encore été efficace (7/8) et Nedim Remili s'est distingué aussi (5 buts).
Ils ont bien épaulé Nikola Karabatic (6 buts dont 5 en première mi-temps) qui a défendu au poste de son frère et n'a pas ménagé ses efforts.
La saison passée, Flensburg avait inscrit 71 buts en deux matches aux Parisiens (victoire 39-32 puis défaite 32-35). Dimanche, l'international Français Kentin Mahé (4 buts) et les siens ont été pris en étau par la défense parisienne. "Ce n'est pas loin d'être notre meilleur match au niveau défensif cette saison", a souligné le manager général Bruno Martini.
Les Parisiens ont eu besoin d'une mi-temps (13-11) pour trouver la faille dans la stratégie du club allemand qui a pris des risques en attaque en remplaçant son gardien par un joueur de champ. "On s'est vite adapté et on a bien géré même si on a eu un peu de déchets en début de match", a estimé Nikola Karabatic.
Au retour des vestiaires, les Parisiens ont fait des dégâts en contre-attaque. Flensburg, qui a beaucoup fait tourner tout au long du match, a abandonné la supériorité numérique et remplacé son gardien danois Kevin Moller.
L'écart a grimpé jusque +7 (21-14) en faveur du PSG qui pu effectuer des rotations. Au relais de Thierry Omeyer, le Gorazd Skof s'est illustré par un double arrêt et une parade sur penalty avant le coup de sifflet.
Le week-end aura été fructueux pour les clubs français puisque Nantes et Montpellier ont aussi gagné.