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Les handballeurs montpelliérains retrouvent le FC Barcelone, détenteur du record de titres en Ligue des champions et lauréat de la dernière édition, dimanche (17h00) à domicile, dans un match qui s'annonce bien déséquilibré sur le papier.
A quatre journées de la fin de la phase de poules, les Héraultais luttent toujours pour valider leur billet pour les barrages alors que le Barça reste bien placé pour décrocher la première place du groupe B, qui garantit un accès direct aux quarts de finale.
Avant leur 11e match, les Catalans disposent de plus du double de points (15) que les Languedociens (7), qu'ils avaient pulvérisés à l'aller (37-27, 19-12 à la mi-temps).
Le plus grand bourreau des Montpelliérains avait été l'arrière droit macédonien Kiril Lazarov, auteur de 12 buts, une des nombreuses vedettes du club aux neuf sacres en C1.
Malgré le départ de Nikola Karabatic vers le PSG l'été dernier, le FC Barcelone reste bien outillé à tous les postes. Citons notamment les deux gardiens de top niveau Gonzalo Perez de Vargas et Danijel Saric, le fidèle ailier droit Victor Tomas, formé au club et qui a resigné jusqu'en 2020, ou encore le demi-centre Raul Entrerrios, désigné meilleur joueur de l'Euro en Pologne en janvier, où l'Espagne avait échoué en finale contre l'Allemagne.
Le choix le plus impressionnant se situe sans doute au poste de pivot, où Cédric Sorhaindo partage le temps de jeu avec le barbu danois Jesper Noddesbo et le géant polonais Kamil Syprzak (2,08 m, 116 kg), qui avait fait si mal aux Bleus lors du premier tour du Championnat d'Europe (6/6 aux tirs, score final: 25-31 pour la Pologne).
En dépit de son effectif pléthorique, le Barça a déjà été battu deux fois en C1 par les autres cadors du groupe, Rhein-Neckar et Kielce. "Aujourd'hui, sur un duel aller-retour, c'est quasiment impossible de battre Barcelone. Mais sur un match de poule, Montpellier est capable", souligne le coach Patrice Canayer, qui doit toujours faire sans ses deux meilleurs arrières gauches, Mathieu Grébille et Baptiste Bonnefond, en convalescence.
Ses joueurs devront avant tout se relever de la défaite subie à domicile en Championnat de France jeudi face à Saint-Raphaël, deuxième, qui les distance désormais de quatre longueurs. La décision s'est faite sur un tir du milieu du terrain du Danois Alexander Lynggaard à trois secondes de la fin (27-28).
"C'est bien de rejouer vite après le coup de bambou que l'on a pris sur la tête", relativise Patrice Canayer.