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© AFP/JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN
L'Islandais Runnar Karason est bloqué par l'Espagnol Eduardo Gurbindo Martinez, le 12 janvier 2017 lors du match de poule du Mondial à Metz
Bousculés pendant quarante minutes, les handballeurs espagnols ont finalement trouvé la faille contre une valeureuse mais limitée sélection islandaise (27-21), réussissant ainsi leurs débuts lors du Mondial-2017, jeudi à Metz.
Une défaite aurait fait désordre pour la Roja, l'une des grandes nations du handball, qui veut à tout prix faire oublier une année 2016 décevante marquée par une défaite humiliante en finale de l'Euro (17-24 contre l'Allemagne) et surtout une absence aux JO pour la première fois en quarante ans.
Mais à force de buter sur le gardien Bjorgvin Gustavsson, auteur notamment de trois arrêts sur penalty en première période, elle s'est retrouvée menée de quatre buts (7-11). Sous l'impulsion de David Balaguer (4/4 en seconde période), elle a retrouvé de l'efficacité et Gonzalo Perez de Vargas a fait le job dans la cage (11 arrêts) pour inverser la tendance.
Pour la première place du groupe B, l'Espagne devra sans doute lutter avec la Slovénie qui n'a fait qu'une bouchée de la modeste sélection angolaise (42-25). A la mi-temps, l'issue du match était déjà certaine (22-13) et le sélectionneur Veselin Vujovic a pu largement faire tourner son effectif. Mentions spéciales pour Borut Mackovsek et Gasper Marguc, auteurs de 8 buts chacun en moins de 30 minutes.
Dans le même groupe, la Macédoine a aussi soigné ses débuts, grâce à une excellente prestation de son tireur d'élite, Kiril Lazarov. Le meilleur marqueur de l'histoire sur une édition du Mondial (92 en 2009 en Croatie) en a empilé 12 contre la Tunisie (34-30). En face, les efforts d'Oussama Boughanmi (9 buts) et d'Issam Tej (7 buts) n'auront pas suffi.
Dans la poule A à Nantes, celle de la France, tenante du titre, la Norvège s'est imposée au forceps face à la Pologne (22-20) qui, malgré ses nombreux absents (retraite de Szmal, Bielecki et Lijewski notamment) lui a tenu la dragée haute. Il aurait fallu moins de pertes de balle (17 contre 9) pour toutefois espérer mieux.
La Russie, quant à elle, a signé une victoire d'ampleur contre les Japonais (39-29) qui espèrent avant tout gagner en expérience dans cette compétition.