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Les handballeurs français ont lancé leur année chargée par une victoire poussive contre la Norvège (27-26) jeudi à Rouen (Seine-Maritime) et ont encore du travail pour être prêts pour l'Euro qui débute dans huit jours en Pologne.
Ce résultat, marqué par une très bonne prestation de Kentin Mahé (7 buts), a toutefois le mérite de remettre dans le sens de la marche les Bleus qui restaient sur trois défaites d'affilée, en novembre à Oslo lors de la précédente étape de la Golden League.
La Norvège, entre autres, s'était imposée (32-29) face à une équipe de France bis, touchée par une hécatombe de forfaits, notamment ceux des frères Karabatic. Plus renforcés cette fois-ci, les Bleus ont globalement maîtrisé la rencontre, même si leur manque d'automatisme en attaque aurait pu leur jouer de bien plus mauvais tours.
Mais l'essentiel était d'effectuer des essais en donnant du temps de jeu aux nouvelles têtes comme Benoît Kounkoud, Olivier Nyokas ou encore Nedim Remili qui a honoré sa première sélection à 20 ans.
Claude Onesta est contraint d'innover en raison d'une avalanche de forfaits au niveau de la base arrière (Grébille, Accambray, Kévynn Nyokas, Fernandez, Nguessan et peut-être Barachet, très incertain pour l'Euro).
Quand l'équipe-type est sur le parquet, la France est au dessus du lot mais les rotations n'ont pas donné pleinement satisfaction, même si l'entrée d'Olivier Nyokas au c?ur de la première mi-temps a apporté du dynamisme.
"Par moments, il y a du talent et parfois de l'inexpérience, un peu de naïveté aussi. On rend beaucoup de ballons. Mais c'est sur ce type de matches que l'on construit la suite. La simplicité voudrait que l'on remette rapidement les cadres mais à la sortie on ne verrait pas grand chose de plus", analyse Claude Onesta, qui a beaucoup fait tourner, laissant Nikola Karabatic sur le banc en seconde période.
"C'était important de gagner. C'est bien pour la confiance. On a vu des choses intéressantes, d'autres qu'il faudra travailler. On a manqué de constance pendant le match mais on a été plutôt bien dans le secteur défensif", relativise le gardien Thierry Omeyer.
Absente du Mondial l'an passé et jamais médaillée, la Norvège est sur le papier l'équipe la moins forte des trois que la France doit affronter en match amical avant l'Euro. Le Qatar, vice-champion du monde, et le Danemark, vice-champion d'Europe, risquent de lui poser bien plus de problèmes samedi et dimanche à Bercy.
"Il faudra être plus saignants dans certains domaines du jeu notamment en attaque où on a eu par moments des séquences de longues angoisses", souligne Claude Onesta.