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Les handballeuses néerlandaises, malgré une petite baisse de régime en fin de match, ont encore franchi un cap en surclassant la Pologne (30-25) pour rallier leur première finale dans une grande compétition, lors du Mondial, vendredi à Herning (Danemark).
Avant cette surprenante épopée, les Pays-Bas n'avaient pas fait mieux qu'une cinquième place, en 2005 lors du Championnat du monde alors organisé en Russie.
Mais au Danemark, Yvette Broch (5 buts) et ses partenaires, avec un jeu d'attaque percutant, ont fait étalage de leurs grands progrès pour se donner le droit de rêver d'or dimanche: ce sera face à la Norvège ou la Roumanie, opposées dans l'autre demi-finale dans la soirée (20h45 locales).
Les Néerlandaises étaient loin de faire partie des favoris au début de la compétition. Elles n'avaient terminé que septièmes de l'Euro l'an passé. Et d'autres sélections comme le Brésil, tenant du titre, l'Espagne, vice-championne d'Europe, le Monténégro, vice-champion olympique, semblaient mieux armées.
Mais dans ce pays où le handball masculin est quasiment inexistant, les filles ont trusté les podiums lors des compétitions de jeunes depuis quelques années avec l'ambition de briller un jour chez les A. Les "Oranjes" ont fini par récolter les fruits de leur travail.
Invaincues en phase de poules (4 victoires, 1 nul), les joueuses de Henk Groener ont ensuite pulvérisé la Serbie (36-20), finaliste sortante, avant d'écarter la France (28-25) pour s'ouvrir pour la première fois les portes du dernier carré.
Vendredi, elles ont encore battu la Pologne, qu'elles avaient déjà maîtrisée lors du tour préliminaire (31-20). Mais cela a été plus dur cette fois-ci. Après avoir maîtrisé le match pendant 45 minutes, les Néerlandaises ont montré une certaine fébrilité. Leur gardienne Tess Wester n'a plus été décisive.
Les Polonaises, quatrièmes de la précédente édition, se sont approchées dangereusement pour revenir à trois longueurs (27-24) à trois minutes de la fin.
Mais les Néerlandaises ont pu compter sur la puissance et la vivacité de joueuses comme Estavana Polman (6 buts), sa meilleure marqueuse, pour se maintenir à flot. Et vivre un moment historique.