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© AFP/MIGUEL MEDINA
Nikola Karabatic et le PSG hand, lors d'un match de D1 contre Montpellier à Coubertin, le 23 novembre 2016
Le Paris Saint-Germain a été sacré champion de France de handball pour la troisième année consécutive, après la défaite de son rival Nantes jeudi à domicile contre Montpellier (30-33) lors de la 24e journée.
L'équipe de Loire-Atlantique a perdu tout espoir de rattraper le PSG, en avance de cinq points à deux matches du terme.
Le club de la capitale est donc couronné pour la quatrième fois en cinq ans (2013, 2015, 2016, 2017) et décroche son troisième titre cette saison après le Trophée des champions et la Coupe de la Ligue, remportés aux dépens de... Nantes en finale.
C'est le 11e trophée de l'histoire du club, avec les trois Coupes de France (2007 en version Paris Handball, 2014, 2015) et les deux autres succès au Trophée des champions (2014, 2015).
Les Parisiens peuvent souffler et préparer avec le sentiment du devoir accompli leur grand objectif de la saison: s'offrir pour la première fois la Ligue des champions dont le Final Four se déroulera à Cologne les 3 et 4 juin prochains.
En Championnat, l'armada parisienne s'est toutefois montrée moins expéditive que lors de la saison précédente, conclue avec la couronne cinq journées avant la fin et 11 points d'avance.
En y regardant de plus près, elle n'a pourtant concédé qu'une seule défaite (contre Nantes) et remporté tous ses autres matches comme l'an passé.
C'est la montée en régime de Nantes qui l'a empêchée de rééditer un cavalier seul. Tôt dans la saison, le "H" s'est mué en concurrent N.1, un nouveau statut confirmé en décembre par sa brillante victoire contre le PSG (37-31) au Hall XXL de la Beaujoire.
Entre novembre et mars, l'équipe dirigée par Thierry Anti a même signé vingt victoires et un nul d'affilée toutes compétitions confondues. Mais sa défaite surprise contre Nîmes à domicile (33-29) lui a fait perdre du terrain, alors que le Paris SG a gardé le rythme.
- Objectif C1 pour Paris -
Ces cinq derniers jours, les Parisiens ont effectué deux grands pas vers un nouveau sacre. Le premier, c'était dimanche sur le parquet de Saint-Raphaël (32-29), un prétendant au podium.
"C'est ce match qui nous a enlevé un peu de pression", estimait le manager général du club Bruno Martini, mercredi soir après la laborieuse victoire (30-29) contre Saran dans la salle Coubertin.
Peu importe la manière, l'essentiel était là pour les Parisiens. "On va regarder le match (Nantes-Montpellier) mais on ne compte pas forcément sur un exploit de Montpellier. On se concentre sur nous et sur le match de la semaine prochaine à Aix", assurait mercredi Nikola Karabatic.
Avec un écart provisoire de cinq points sur Nantes, il leur restait en effet un match à gagner en Provence pour conserver leur bien, si Nantes l'emportait contre les Héraultais. Mais le "H" s'est incliné, mettant fin au suspense. Il n'y aura pas de "finale" PSG-Nantes lors de l'ultime journée le 8 juin.
Assuré de terminer deuxième, le club de Loire-Atlantique peut néanmoins s'offrir un titre, s'il prend sa revanche sur les Languedociens en finale de la Coupe de France, le 27 mai à Bercy.
Le PSG a lui les yeux tournés vers Cologne, où il avait découvert dans la douleur le Final Four de la C1 l'an passé en chutant contre Kielce lors des demi-finales. Cette fois-ci, il affrontera Veszprem. Un autre gros morceau. "Ce sera très dur, mais on a l'ambition de le gagner. C'est notre objectif majeur", assure le gardien Thierry Omeyer.