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© AFP/Martin Bureau
Le joueur du PSG Daniel Narcisse, à l'entaînement le 11 septembre 2013 au stade Pierre de Coubertin
Le Paris Saint-Germain se présente comme le grand favori du Championnat de France messieurs de handball qui s'ouvre jeudi, une compétition caractérisée par son homogénéité et où les postulants au podium ne manquent pas.
Premier l'an passé avec une avance de dix points sur le deuxième Dunkerque, le club de la capitale veut conquérir une deuxième couronne nationale.
Racheté il y a plus d'un an par le fonds d'investissement Qatar sports investments (QSI), déjà propriétaire du PSG version football, il s'en est donné les moyens à l'intersaison.
Déjà copieux la saison dernière, le budget a été réévalué de quatre millions d'euros (passé de plus de 9 M EUR à 13,5 M EUR). Ce qui a permis au club d'enrôler cinq internationaux de premier plan, parmi lesquels l'"Expert" Daniel Narcisse dont il a fait son capitaine.
Mais quatre ou cinq clubs entendent bien concurrencer le PSG, à commencer par Montpellier.
Touché de plein fouet par l'affaire des paris douteux, le club de l'Hérault veut poursuivre sur sa lancée de la deuxième moitié de saison dernière qui l'avait vu remporter la Coupe de France face à l'ogre parisien. L'objectif cette saison est simple: une qualification directe pour la Ligue des champions, selon son président Rémy Levy.
Avec un budget revu à la baisse mais une masse salariale inchangée, l'équipe dirigée par Patrice Canayer a toutefois déjà subi quelques désillusions avant son premier match de Championnat qu'elle disputera vendredi, à domicile, contre Aix.
A l'élimination en barrage de la Ligue des champions face aux Polonais de Plock s'est ajoutée la non-homologation, pour des raisons de dépassement de budget autorisé, des contrats de quatre de ses joueurs: Wissem Hmam, Diego Simonet, Antoine Gutfreund et Arnaud Siffert.
Une sanction qui a poussé l'entraîneur montpelliérain à envoyer son équipe réserve disputer le Trophée des champions le week-end dernier à Sousse (Tunisie).
A quelques heures du premier match de la saison, les quatre handballeurs ne sont pas sûrs de fouler le terrain vendredi mais leur président, Rémy Levy fait "tout pour".
Le vice-champion de France et détenteur de la Coupe de la Ligue, Dunkerque, qui jouera la Ligue des champions cette saison, est un autre client très solide aux premières places.
L'USDK a très peu modifié son effectif, n'enregistrant qu'un seul départ: celui de l'arrière international Sébastien Bosquet parti à Tremblay-en-France.
Les Nordistes ont par ailleurs vu arriver une nouvelle recrue en la personne du demi-centre Romain Guillard, ancien du club de Seine-Saint-Denis.
Avec sa victoire surprise au Trophée des champions, Chambéry, pourtant diminué par les forfaits des frères Guillaume et Bertrand Gille et de Timothey N'Guessan, a montré qu'il était également toujours un sérieux prétendant au podium.
Derrière les Savoyards, Saint-Raphaël a réussi un joli coup avec l'arrivée en prêt du PSG de l'international Xavier Barachet. Actuellement en rééducation après une opération à une épaule, il devrait reprendre la compétition en octobre.
Il ne faut pas non plus oublier Nantes, qui progresse chaque année avec sa colonne vertébrale espagnole, sous les ordres de Thierry Anti, lequel vient de prolonger son contrat pour quatre ans.
Auteur d'un recrutement plutôt malin, Tremblay peut, quant à lui, faire office d'outsider dans un Championnat où, derrière le PSG, les écarts de niveau tendent à s'amenuiser.
"Il n'y a plus de ventre mou dans le Championnat. On joue soit son maintien, soit l'accession en Coupe d'Europe. C'est incertain toute la saison, à chaque match. La différence se fait souvent sur un but", analyse Pascal Léandri, l'entraîneur d'Ivry, 10e du dernier exercice.
Jeudi
(20h45) Toulouse - Paris SG
Vendredi
(20h00) Saint-Raphaël - Nîmes
(20h30) Montpellier - Aix
(20h45) Cesson-Rennes - Chambéry
Samedi
(19h00) Tremblay - Dunkerque
(20h00) Ivry - Nantes
(20h00) Sélestat - Dijon