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Le Paris SG a connu une nouvelle désillusion en Ligue des champions messieurs de handball, en étant éliminé en quarts de finale comme en 2014, après avoir sombré dimanche à Veszprem (28-34).
Le club le plus riche d'Europe (14,76 millions d'euros de budget) devra encore attendre avant de disputer un Final Four. Il a surtout pu constater qu'un monde d'écart le séparait encore des meilleurs clubs européens.
Montpellier reste toujours le dernier club hexagonal à avoir atteint les demi-finales de la C1 en 2005, deux ans après son sacre européen.
Le PSG, malgré l'investissement financier consenti, est encore loin du niveau requis pour y parvenir. Ses dirigeants vont avoir beaucoup de travail à effectuer cet été pour remédier à tous les maux.
L'effectif vieillissant devra être renouvelé et la possible arrivée de Nikola Karabatic ne suffira pas à régler tous les problèmes. Et on peut penser que l'entraîneur Philippe Gardent pourrait être cette fois-ci menacé à son poste.
Car dans la cathédrale rouge de la Veszprem Arena, où l'équipe locale n'a toujours pas perdu depuis deux ans, on a encore vu une équipe parisienne sans âme et au collectif inexistant.
Les Parisiens avaient fait illusion il y a une semaine en arrachant assez miraculeusement le nul (24-24), après avoir été dominés tout le match par les Hongrois.
Mais de nouveau miracle il n'y a pas eu dimanche. Le PSG, que l'on pensait un peu en progrès cette année, a fait encore pire que l'année dernière. Il s'était incliné 31 à 26 à Veszprem, qui l'avait éliminé, déjà en quart de finale.
- Hansen hors norme -
Le score final est même assez flatteur pour les Parisiens, qui ont la chance de compter un joueur hors norme dans leurs rangs avec Mikkel Hansen. L'arrière danois a réussi un festival avec 15 buts (à 15 sur 17 aux tirs) pour leur éviter le ridicule.
Mais il n'a pu masquer à lui seul tous les défauts du PSG, entre le manque de motivation de certains (Marko Kopljar), les lacunes individuelles d'autres et surtout l'absence de toute direction dans le jeu collectif.
Comme une semaine plus tôt, les Parisiens n'ont jamais pu prendre la mesure de la défense hongroise. On a revu les mêmes maux : un jeu d'attaque brouillon, des pertes de balle en pagaille, un repli défense défaillant et de simples erreurs de concentration.
Mais à l'aller, le vice-champion de France avait au moins eu le mérite de tenir le choc en défense. Il a complètement implosé cette fois-ci dans ce secteur du jeu et est très vite apparu impuissant (13-19, 36e).
Laissé beaucoup trop libre, le "vieux" (35 ans) demi-centre espagnol Chema Rodriguez a passé son après-midi à distribuer les caviars à ses arrières Momir Ilic (7 buts) et Laszlo Nagy (4 buts).
Cette défaite pourrait laisser des traces au PSG, qui a devant lui deux matches cruciaux cette semaine : mercredi devant Créteil en Championnat et dimanche face à Nantes en Coupe de France.
Devancé de cinq points en D1 par Montpellier, le PSG ne peut plus se permettre de lâcher le moindre point. Et s'il ne battait pas Nantes, il pourrait finir la saison avec pour seul titre le Trophée des champions. Un bilan peu en accord avec ses ambitions.