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Le PSG a réédité une performance de grande classe contre Kiel, l'un des meilleurs clubs d'Europe, corrigé 37 à 30 samedi à Paris lors de la 8e journée de la Ligue des champions.
Les Parisiens, qui avaient déjà battu le triple lauréat de l'épreuve (2007, 2010, 2012) sur ses terres le 12 novembre (30-26), ont signé avec brio leur septième succès en huit matches dans cette compétition.
L'ogre allemand, aux vingt titres en Championnat d'Allemagne, n'a pas existé durant ce match mené de bout en bout par les Parisiens qui ont pu s'appuyer sur des prestations énormes de Nikola Karabatic (8 buts) et Thierry Omeyer.
Le demi-centre et le gardien des Bleus ont fait souffrir leur ancien club, tout comme Daniel Narcisse (3 buts) qui avait aussi évolué dans le nord de l'Allemagne (de 2009 à 2013).
Ce succès d'ampleur permet aux champions de France en titre de conserver la première place du groupe A avec 14 points, soit une longueur d'avance sur Veszprem, vainqueur de Celje (34-28) quelques heures plus tôt.
Les Parisiens se rendront samedi prochain chez le club hongrois, qu'ils ont battu à l'aller (29-27), avec l'occasion de se rapprocher des quarts de finale.
Une victoire sur les bords du lac Balaton, à cinq journées de la fin, consoliderait la première place du PSG qui doit y rester à l'issue de cette première phase pour accéder directement aux quarts de finale. Dans cette formule alambiquée, les équipes classées de la deuxième à la sixième places sont qualifiées pour les huitièmes.
En signant un deuxième succès consécutif contre Kiel, présent à dix des onze derniers "Final Four", le PSG a déjà montré de gros progrès par rapport aux deux précédentes saisons achevées sans relief en quarts de finale.
Les hommes de Zvonimir Serdarusic, lui-même ancien sorcier de Kiel, ont pris le meilleur départ (3-1) et ont creusé l'écart avant la pause (18-12). En seconde période, les Parisiens se sont baladés face à des "Kieler" sans solution des deux côtés du terrain. L'écart est même monté à +11 à l'approche du dernier quart d'heure sur une contre-attaque conclue par Samuel Honrubia (28-17).
Le contexte n'était pas forcément évident pour les Parisiens qui jouaient leur premier match à domicile depuis près d'un mois, huit jours après les attentats ayant fait 130 morts et plusieurs centaines de blessés dans la capitale.
Comme un symbole, la "Marseillaise" a été reprise dans les tribunes avant le coup d'envoi et à la fin du match lorsque Henrik Mollgaard (4 buts) a scellé la victoire des siens (37-30).