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Le Paris SG a donné un peu d'éclat à une saison jusqu'ici assez terne en conservant la Coupe de France messieurs de handball, après avoir maîtrisé Nantes (32-26) en finale, dimanche au stade Pierre-de-Coubertin à Paris.
C'est le quatrième titre national remporté par le PSG depuis son rachat en 2012 par le fonds d'investissement Qatar Sports Investments (QSI), après celui de champion de France en 2013, la Coupe de France 2014 et le Trophée des champions 2015.
Ce bilan n'est pas tout à fait à la hauteur des ambitions des propriétaires qatariens du club le plus riche d'Europe (14,76 millions d'euros de budget). Mais les Parisiens peuvent encore espérer le compléter par un nouveau titre de champion de France.
Ils comptent trois points de retard sur le leader Montpellier, à cinq journées de la fin. Mais cette victoire sur Nantes, face auquel ils ont su être assez solidaires et solides mentalement pour répondre au défi physique adverse, peut leur donner confiance.
C'est la troisième fois que Paris gagne la Coupe de France. Le Paris Handball, prédécesseur du PSG, l'avait également remportée en 2007.
Nantes, qui s'était arrêté en demi-finale ces trois dernières saisons, ne l'a encore jamais décrochée. Le club de Loire-Atlantique n'a obtenu qu'un titre national dans son histoire : la Coupe de la Ligue 2015.
Rock Feliho a donné le ton d'un match très rugueux avec un gros impact d'entrée sur William Accambray. Mais le PSG n'a pas rechigné non plus au combat dans une partie d'une intensité folle.
- Mtima, le héros -
Après un début de match à l'avantage de Nantes, qui a trouvé plusieurs fois Igor Anic (7 buts) au pivot (7-5, 10e), grâce en particulier à un Alberto Entrerrios excellent à la passe, le PSG a inversé la tendance.
Les Parisiens ont encore haussé leur agressivité défensive. Ceci, conjugué au réveil de Thierry Omeyer dans ses cages, leur a permis de rester douze minutes sans encaisser le moindre but entre la 13e et la 25e minute.
Avec cette étanchéité, le PSG s'est arrimé solidement en tête (12-9, 22e), Mikkel Hansen (8 buts à 100%) continuant sur sa dynamique de ces dernières semaines, pendant que Nantes souffrait de ses pertes de balle.
La situation des Nantais a empiré après un début de seconde période animé par Jeffrey Mtima, excellent sur son aile gauche (15-19, 36e). Mais ils n'ont pas craqué, en continuant à trouver des solutions au pivot (19-20, 42e).
Discret jusque-là, Valero Rivera a même brièvement replacé Nantes devant (23-22, 46e). Mais Mtima, en feu (11 buts) et toujours impeccablement servi par Hansen, a permis au PSG de repartir de l'avant avec un 3-0 inscrit en quatre minutes (27-24, 54e).
"J'ai eu des ballons à l'aile et je les ai mis au fond. J'ai essayé de rester concentré tout au long du match. J'étais un peu fatigué dans les dix dernières minutes, mais après c'est le mental qui joue", a modestement souligné le jeune ailier, héros du match pour Paris.
Incapable de contenir l'attaque parisienne, Nantes ne s'est plus remis de cet éclat, Omeyer repoussant ses dernières tentatives désespérées pour revenir.